Chronique

Contradictions

Ce pays secrète d’extraordinaires contradictions. On est toujours dans des palabres futiles, reléguant au second rang les grandes préoccupations pour ne pas dire les priorités.

Comme l’existence de milliers d’enfants dans la rue et pour qui personne ne semble se battre. En tout cas, c’est le cadet des soucis de cette ONG prétendument islamique qui prétend vouloir nous imposer des règles morales.

Pour ne pas dire qu’elle s’érige en police de la vertu. Et dont les membres ne s’agitent que quand il s’agit de sexe. A la tête de cette ONG, un drôle de gus qui semble tout savoir et qui ne fait que dans l’affabulation.

Qu’est devenu son imam tenancier de bar ? il s’est sûrement envolé. Hier, il nous a appris que 11 personnalités s’étaient inscrites pour la soirée de la délurée Rangou. Et après ? En quoi ça le concerne-t- il ?

Si ces messieurs ont, en ces temps de crise financière, 200 mille balles à claquer pour voir la contorsion de quelques croupes, c’est leur affaire. Y a des choses plus sérieuses pour la police que de la mettre aux trousses de la demoiselle qui n’a commis aucune infraction et qui serait libérée par des juges légalistes.

Des chantiers pour la police, y en a à la pelle. Plutôt que d’aller importuner la gonzesse qui n’a fait qu’organiser une soirée privée pour des gens qui veulent s’encanailler, la police ferait mieux de mettre hors d’état de nuire les voyous qui agressent, cambriolent et tuent.

Voilà des urgences sécuritaires plus importantes que ces activistes qui distribuent des flyers et que l’on jette en prison, nous ramenant ainsi à l’époque senghorienne où l’on se cachait pour distribuer des tracts.

A Londres, une dame a interrompu le discours du chef. On lui aurait refait le portrait au Sénégal. Mais en Angleterre, pays aux solides traditions démocratiques, on l’a fait sortir de la salle. Et ça s’est arrêté là.

Apparemment avec notre jeune président né après nos glorieuses indépendances, ce pays est en train de tomber très bas. Ou de reculer grave. En tout cas, y a urgence à sauver des acquis de haute lutte qui sont en train de se perdre sous le président Macky Sall.

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