Soudan

Près de 830.000 personnes affectées par les inondations

«Près de 830.000 personnes» sont affectées par les inondations dévastatrices au Soudan, a affirmé jeudi 24 septembre le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), même si le Nil amorce depuis plusieurs jours sa décrue.

Par ailleurs, selon l’ONU, 166.000 habitations ont été détruites ou endommagées par les pluies diluviennes qui ravagent le pays depuis mi-juillet. Plus de la moitié des personnes affectées par les inondations le sont dans cinq des 18 états que compte le Soudan: Khartoum, Darfour-Nord, Darfour-Ouest, Nil bleu et Sennar.

Selon le Défense civile soudanaise, 124 personnes sont décédées et 54 autres ont été blessées dans les inondations. Le Soudan avait appelé mi-septembre la communauté internationale à lui fournir plus d’aide pour faire face aux conséquences des inondations qui ont contraint Khartoum à déclarer un état d’urgence. Selon les Nations unies les pluies torrentielles accroissent les risques de maladie et entravent les efforts de lutte pour contenir la pandémie de coronavirus.

Une enquête ouverte en France visant BNP Paribas pour crimes contre l’humanité au Soudan
Des ONG ont obtenu en août cet été l’ouverture d’une enquête en France visant la banque française BNP Paribas, accusée de «complicité de crimes contre l’humanité» au Soudan, a annoncé jeudi la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) sur Twitter.

Cette information judiciaire a été ouverte le 26 août au tribunal de Paris pour «complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de torture et de barbarie», près d’un an après le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile par la FIDH, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et neuf militants soudanais ayant fui leur pays, a confirmé à l’AFP une source judiciaire.

La plainte avec constitution de partie civile entraîne quasi-automatiquement la désignation d’un juge d’instruction pour mener les investigations. « Nous ne disposons d’aucune information au sujet de cette procédure et nous ne sommes donc pas en mesure de commenter », a affirmé BNP Paribas.

La première banque européenne, déjà visée par une enquête pour complicité de crimes contre l’humanité lors du génocide au Rwanda, est accusée par les plaignants de ne pas avoir respecté l’embargo contre le régime d’Omar el-Béchir, destitué en 2019. Elle s’est ainsi selon eux rendue complice de crimes commis entre 2002 et 2008, en particulier au Darfour, région meurtrie depuis par une guerre civile qui a fait plus de 300.000 morts, selon l’ONU.

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