Il y a du tout au sein l’armée mexicaine de la formation politique au pouvoir. Des tireurs d’élite, des farceurs, des trafiquants, des flagorneurs, des essuie-glace, des frotte- manche, des faux-monnayeurs, des escrocs, des dames de compagnie et des bonimenteurs.

Des zélateurs, surtout, à l’instar du vieux marxiste retraité et recyclé qui tient à son moelleux fauteuil et est devenu le plus zélé soutien de celui qui l’a nommé par décret. Il s’active sur tous les fronts jusqu’à éclipser le leader de son parti.

Pendant que tout le monde appelle à l’élargissement de Guy Marius Sagna, lui, il milite pour son maintien en prison ! Son argumentaire frôle la bêtise humaine. Il dit qu’il faut garder au gnouf l’activiste de Frapp France Dégage pour que ça lui serve de leçon.

Il n’a certainement pas connu les rigueurs de la prison à l’instar de ses vieux compagnons qui ont donné leur vie ou en tout cas versé leur sang pour que ce pays devienne une terre de démocratie.

Des acquis que le jeune président que notre vieux communiste vénère jusqu’à l’excès a vendangés pour nous ramener à une sinistre époque où les militants du PAI (Parti africain de l’indépendance) vivaient dans la clandestinité.

D’ailleurs, de notre vieux marxiste, on n’a pas souvenance de ses faits d’armes. On retient juste son statut d’aboyeur public qu’il a utilisé jusqu’à être nommé président du conseil d’administration d’un machin.

Et il n’est pas le seul à s’exercer à ce jeu pour mieux conserver son fromage. D’autres braient pour ne pas se faire oublier dans le partage du gâteau. ou la distribution des prébendes si vous préférez.

Ce, à l’instar de ce groupuscule qui pense être la locomotive qui a amené le chef au pouvoir. Mon œil ! sentant les délices du pouvoir leur filer sous le nez, ils sont en train de s’entredéchirer. Un air de « sabar bu tass », on vous dit !

Pourquoi donc pensez- vous à la sortie du mec qui aurait dû se soustraire de la vue du public et qui vient chercher les ennemis invisibles du chef.

Un appel du pied ? Peut – être que le chef l’a en- tendu. ah, les fous du roi. ils sont tellement sympas