Apparemment, il a toujours la tête dans les nuages. A rêvasser certainement de distinctions honorifiques, de médailles en chocolat, de raclée à infliger aux terroristes djihadistes, voire d’un troisième mandat dont l’évocation lui fait voir rouge.
La situation gravissime du pays ne semble nullement l’alarmer. La rue gronde, mais, pour lui, tout va dans le meilleur des mondes possibles.
La hausse de l’électricité, c’est normal à ses yeux. C’est procéder ainsi ou périr. Et ceux qui ont manifesté contre cette hausse ne représentent absolument rien. Des feuilles mortes…
D’ailleurs, il aurait même pu le faire depuis fort longtemps, c’est-à-dire augmenter le prix du courant mais c’était scier la branche sur laquelle il était assis en perspective de la présidentielle de 2019.
L’Université de Dakar est soudain prise d’un accès de fièvre. Ça ne semble pas ébranler le chef. Tant pis si la contestation est en train de s’étendre aux universités de l’intérieur du pays.
Et encore, tous les jours, on en apprend un peu plus sur le banditisme financier de ceux qui nous gouvernent. Hélas, ces pratiques mafieuses ne sont pas près de s’arrêter.
Pour un président réélu confortablement il y a juste dix mois, ça fait vraiment désordre de donner l’impression d’une fin de règne ! Seulement voilà, pour ses courtisans, pas de craintes à avoir, tout marche et le peuple n’a jamais été aussi fier de ses dirigeants si dévoués à sa cause.
Vous avez vu l’ambiance qui règne dans les rues à quelques jours de Noël et à point quel l’argent circule dans le pays ? Tout le monde est content.
La famine à l’intérieur du pays ? Un gros mensonge des Occidentaux ! rien de ce qu’ils racontent n’est vrai.
Dans ces hameaux, c’est la bombance et chaque jour est fête. Bref, c’est le calme plat en attendant les pétards !
On va bien s’amuser…
