Burundi

Trois casques bleus burundais tués en Centrafrique

Trois Casques Burundais ont été tués et deux autres ont été blessés dans une attaque perpétrée vendredi à Dékoa par « des éléments non-identifiés », a annoncé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

« Le Secrétaire général (de l’ONU, Antonio Guterres) condamne fermement les attaques perpétrées aujourd’hui par des éléments non-identifiés visant les forces de défense et de sécurité centrafricaines, et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine à Dékoa, préfecture de Kémo, et à Bakouma, dans la préfecture du Mbomou. Trois Casques bleus burundais ont été tués et deux autres blessés à Dékoa », peut-on lire sur le site officiel de la MINUSCA.

Guterres a rappelé que les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre et a exhorté les autorités centrafricaines à enquêter et à traduire rapidement en justice les responsables de telles attaques odieuses.

Ces nouvelles attaques sont survenues quelques heures après l’annonce officielle de la rupture du cessez-le-feu par la coalition des rebelles qui a estimé que les autorités centrafricaines n’ont pas respecté la trêve de 72 heures décrétée mercredi.

Face à «l’entêtement irresponsable du gouvernement», la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) «décide de rompre la trêve de 72h qu’elle s’était jusque là imposée et de reprendre sa marche implacable jusqu’à son objectif final», a annoncé vendredi le mouvement des groupes rebelles centrafricains.

Dans un communiqué rendu public vendredi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa profonde inquiétude face à l’escalade de la violence dans le pays qui a fait de nombreuses victimes et apporté davantage de misère et de désolation à la population.

Le Conseil a également appelé les parties prenantes à s’abstenir de toute action ou attitude susceptible d’entraver le travail des agents de l’Autorité nationale électorale (ANE) et la libre circulation de la population et des candidats pendant le scrutin

Vendredi, la campagne électorale pour le double scrutin du 27 décembre a officiellement pris fin mais la plupart des candidats pour la présidentielle et les législatives n’ont pu la mener dans tout le pays pour des raisons de sécurité. Les Centrafricains sont attendus aux urnes dimanche malgré la situation sécuritaire.

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