La population kenyane a été frappée par d’importantes intempéries en avril, en pleine pandémie de coronavirus.
Au Kenya, des inondations et des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies ont entraîné en un mois la mort de 194 personnes et détruit de nombreuses cultures. Cette situation complique aussi la lutte contre l’épidémie de coronavirus, a annoncé le gouvernement.
Ces fortes pluies surviennent après celles de la fin de l’année dernière, apportant avec elles une seconde vague de criquets, dont d’immenses essaims se forment au Kenya et d’autres pays d’Afrique de l’Est. La conjonction de ces deux phénomènes et des retombées économiques du coronavirus pourraient provoquer une grave famine dans la région, redoutent des observateurs.
Les inondations ont tué près de 200 personnes et fait 100.000 déplacés au #Kenya🇰🇪 pic.twitter.com/sJDHy3G5N7
— VOA Afrique (@VOAAfrique) May 6, 2020
Les personnes vivant dans des zones inondables de plusieurs régions où les principaux barrages ont atteint leur capacité maximale ont été évacuées, indique le gouvernement kenyan dans un communiqué.
«Jusqu’à maintenant, 194 personnes sont mortes» victimes des pluies, inondations et glissements de terrain qui y sont liés, «particulièrement dans l’ouest et le centre du Kenya, ainsi que dans les régions côtières», précise-t-il.
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