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Meta, la maison mère de Facebook, supprime 11000 emplois

« J’ai décidé de réduire la taille de notre équipe d’environ 13 % et de me séparer de 11 000 de nos employés talentueux », a annoncé ce mercredi Mark Zuckerberg, alors que son entreprise traverse une importante zone de turbulences.

Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé ce mercredi la suppression de 11 000 emplois, un plan social de grande envergure dans un secteur technologique lourdement affecté par la crise économique.

« Aujourd’hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’histoire de Meta », a annoncé le patron du groupe, Mark Zuckerberg, dans un message adressé à ses salariés. « J’ai décidé de réduire la taille de notre équipe d’environ 13 % et de me séparer de 11 000 de nos employés talentueux. »

Le Wall Street Journal avait déjà ébruité cet important plan social, le plus considérable dans le secteur. Meta comptait quelque 87 000 employés dans le monde au 30 septembre.

« Je veux assumer la responsabilité de ces décisions et de la façon dont nous en sommes arrivés là. Je sais que c’est difficile pour tout le monde, et je suis particulièrement désolé pour ceux qui sont touchés », a ajouté Mark Zuckerberg.

Les employés licenciés aux États-Unis recevront 16 semaines de salaire de base et deux semaines supplémentaires de salaire pour chaque année de service. L’entreprise couvrira aussi leur assurance santé pendant 6 mois.

En un an, Meta a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière. La société inquiète les marchés depuis le début de l’année, quand elle avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d’origine, Facebook.

Les investissements coûteux en vue de construire le métavers, présenté comme l’avenir d’Internet, ne rassurent par non plus les investisseurs, qui doutent de la capacité du groupe à tirer des revenus significatifs de cet univers parallèle balbutiant.

Une réduction des effectifs qui s’inscrit dans un contexte général en Californie : « Il y a une vague de plans sociaux dans la Silicon Valley, car les entreprises anticipent une récession économique.

Le droit du travail américain permet la mise en œuvre de ce genre de plans », explique ainsi Fabrice Epelboin, enseignant spécialiste des réseaux et entrepreneur. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7 500 salariés.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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