InstagramVie numérique

L’intelligence artificielle au secours d’Instagram pour lutter contre le harcèlement en ligne

Le réseau social appartenant à Facebook s’appuie sur une intelligence artificielle pour alerter ses utilisateurs sur des contenus potentiellement douteux ou jugés trop agressifs.

perfectionne ses techniques pour empêcher le harcèlement en ligne et étend son programme américain de fact-checking (vérification des faits) au reste du monde, a annoncé l’application, lundi 16 décembre 2019.

A partir d’aujourd’hui, nous déployons une fonctionnalité qui prévient les utilisateurs quand leur légende pourrait être considérée comme blessante, explique la plateforme de Facebook, très populaire chez les jeunes. Cela leur donne une chance de réfléchir avant de poster, continue-t-elle.

Instagram avait déjà ajouté cet été cette technologie à base d’intelligence artificielle pour les commentaires sous les contenus, et les résultats sont prometteurs, estime l’appli.

Par exemple, si quelqu’un écrit tu es stupide, une fenêtre va apparaître pour lui dire cette légende ressemble à d’autres légendes qui ont été signalées, et lui donner le choix entre modifier sa formulation, en savoir plus ou ignorer.

Les informations douteuses dans le viseur
Facebook multiplie les efforts sur toutes ses plateformes pour favoriser une ambiance moins agressive et restaurer la confiance avec les utilisateurs et les autorités.

Dans cette logique, le géant des réseaux sociaux a mis en place un programme de vérification des informations douteuses (fact-checking) sur son principal réseau, avec l’aide de tiers, principalement des organes de presse.

Les partenaires américains de Facebook travaillent aussi depuis mai sur Instagram pour examiner et identifier les contenus qui relèvent de la désinformation.

Les informations douteuses sont repérées par des technologies d’intelligence artificielle, des équipes de modération des contenus et les signalements des utilisateurs.

Les journalistes partenaires du réseau sont ensuite chargés de les vérifier.

Les personnalités politiques pas concernées
Quand un contenu est évalué comme faux ou en partie faux, nous réduisons sa visibilité […] et nous lui ajoutons une étiquette pour que les gens décident eux-mêmes ce qu’ils veulent lire ou partager, explique la plateforme.

Les étiquettes seront automatiquement adossées aux contenus identiques sur Facebook et Instagram, précise l’appli.

Ce processus de fact-checking ne s’applique cependant par à ce stade aux déclarations des personnalités politiques, un sujet qui suscite la polémique aux États-Unis depuis des semaines, alors que Twitter a décidé de bannir toutes les publicités à caractère politique.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

Articles Similaires

1 sur 28

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *