Cybercriminalité

Le service de VPN Safe-Inet démantelé

Le service de VPN Safe-Inet était utilisé par les cybercriminels pour commettre des attaques par rançongiciels et autres cybercrimes graves 

Les polices européenne et américaine ont démantelé l’un des plus importants réseaux privés virtuels (VPN) au monde, utilisé par des criminels pour commettre des attaques par rançongiciels et autres cybercrimes graves, a annoncé mardi 22 décembre l’agence européenne de police Europol.

Les forces de l’ordre, sous le commandement de la police de Reutlingen dans le sud de l’Allemagne, ont confisqué lundi le service de VPN Safe-Inet, désactivant ses serveurs, a déclaré Europol dans un communiqué.

«Une page d’accueil préparée par Europol a été mise en ligne après la confiscation du nom de domaine», a déclaré l’agence de police basée à La Haye. «Ce nom de domaine a été saisi», peut-on lire mardi sur le site de Safe-Inet, où figurent notamment les logos du FBI, d’Europol et des polices allemande, néerlandaise, française et suisse.

Actif depuis plus d’une décennie, «Safe-Inet était utilisé par certains des plus grands cybercriminels au monde, responsables d’attaques par rançongiciels, de piratage de données de cartes bancaires et d’autres formes de cybercrimes graves», selon Europol.

«Ce service de VPN a été vendu à un prix élevé au milieu criminel, en tant que l’un des meilleurs outils disponibles permettant d’éviter l’interception des forces de l’ordre et offrant jusqu’à cinq couches de connexions VPN anonymes», a ajouté Europol.

Les enquêteurs ont également identifié environ 250 entreprises victimes d’espionnage perpétré par des criminels utilisant Safe-Inet. Ces entreprises «ont par la suite été averties d’une attaque imminente par rançongiciels à l’encontre de leurs systèmes, ce qui leur a permis de prendre des mesures pour s’en protéger».

Les chefs de la police de Reutlingen et d’Europol, cités dans le communiqué de l’agence européenne de police, ont salué le succès de l’opération, résultat d’une coopération entre Europol, la France, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et les États-Unis.

«Les résultats indiquent que les forces de l’ordre sont aussi bien connectées que les criminels», a déclaré le chef de la police de Reutlingen Udo Vogel.

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