Après presque une semaine de retour de parquet, l’insulteur public Cheikh Gadiaga a été placé sous mandat de dépôt, hier, par le doyen des juges.
Il est tombé sous le coup des délits d’extorsion de fonds, de diffamation et d’injures publiques via internet sur plainte des membres de la famille de feu Ndiouga Kébé représentée par Mme Moumy Kébé.
Depuis son arrestation le 31 décembre à l’aéroport de Diass par la Police des frontières, certains « marabouts » et autres médiateurs se sont activés auprès de la famille Kébé pour le faire libérer.
Peine perdue puisque parmi ces médiateurs du dimanche, certains auraient été soupçonnés d’être les commanditaires des agissements de Cheikh Gadiaga.
« De tout temps, ces gens-là bénéficiaient de la générosité légendaire de Moumy Kébé lors des grands magals de Touba. Il a fallu que la dame décide de ne plus mettre la main à la pochette pour qu’ils activent Cheikh Gadiaga et ses réseaux sociaux destructifs et diffamatoires contre elle » regrette un proche de Moumy Kébé, la plaignante.
C’est la troisième fois que Cheikh Gadiaga est écroué par le juge du premier cabinet presque pour les mêmes faits.
La première fois, il avait empoché 50 millions de Fcfa à Cheikh Amar prétendant les remettre à Mimi Touré qui aurait des problèmes avant de mettre l’argent dans sa poche.
Jugé et condamné, il avait récidivé encore en tentant de faire chanter des autorités comme le ministre Amadou Ba, les colonels des Douanes Lamine Sarr et Issa Niang, Papa Mael Diop de l’Ads etc.
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