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Une information judiciaire ouverte après la disparition des 4500 cartouches d’Ak-47 de la base militaire de Ouakam

L’affaire de saisie de munitions révélée par L’Obs dans sa dernière livraison est très embrassante. Selon les informations de Libération, les gendarmes ont établi que 4500 cartouches d’Ak-47 ont été dérobées au dépôt de l’armée, sis à la base militaire de Ouakam.

L’armée, à travers sa direction des relations publiques préfère parler de « déclarations tenues par une personne non habilitée » à savoir un des chauffeurs arrêtés qui a fait une confession fracassante aux enquêteurs.

Comme l’a révélé le journal L’Observateur dans sa dernière livraison, un banal contrôle de la gendarmerie de Pire a accouché d’une affaire de sécurité nationale, à la suite de la saisie de munitions de guerre. 

L’affaire est doublement préoccupante et pour cause. 

Selon les informations de Libération, les gendarmes ont formellement établi que les munitions proviennent de l’armurerie de l’armée sise à la base militaire de Ouakam.  Mieux, ce sont 4500 cartouches d’Ak-47 qui  y ont été subtilisés. 

Sur le marché noir, une cartouche de ce genre est vendue à 12 euros alors que la quantité de munitions volées peut ravitailler deux contingents. 

Bizarrement, le soldat B. S, cité dans cette affaire par un des deux « transporteurs » arrêtés, a réussi à se fondre dans la nature. Aux dernières nouvelles son téléphone « borne » au… Mali. 

La Section de Recherches de Dakar, qui dispose de plus de ressources que la brigade de Pire, a pris le relais des investigations pour faire la lumière sur cette sombre affaire. Des sources autorisées révèlent d’ailleurs que des supérieurs du soldat  de première classe incriminé ont été interrogés.

La question que tout le monde se pose est de savoir comment un « simple » soldat a réussi à dérober autant de munitions sans éveiller le moindre soupçon. 

L’information judiciaire que va ouvrir le parquet de Dakar, saisi à cause des infractions militaires visées, devrait permettre de faire la lumière sur cette affaire.

Des sources autorisés renseignent que le ministère public de Thiès avait visé les délits d’association de malfaiteurs, de vol commis dans une caserne de l’armée etc… avant de filer le dossier à Dakar. 

« Pour le moment il ne s’agit que de déclarations tenues par une personne non habilitée » a affirmé à Libération hier le colonel Abdou Thiam, directeur des relations publiques de l’armée. 

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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