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Un cas de la fièvre hémorragique Crimée-Congo découvert à Bokidiawé (Matam)

Un cas de la fièvre hémorragique Crimée-Congo a été découvert au village de Bokidiawé, a t-on appris, jeudi, du médecin-chef du district sanitaire de Matam, Docteur Alioune Mbacké.

”C’est ce lundi que nous avons reçu un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale, à travers la Division de la surveillance épidémiologique qui nous faisait état d’un cas positif de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam”, a dit le médecin.

Docteur Mbacké s’exprimait au cours d’une visite au domicile du malade, à Bokidiawé, accompagné d’une délégation composée du chef du Service régional de l’Elevage, du Commandant de la Brigade d’hygiène et du point focal de l’Agence régionale de la santé.

A la suite de cette découverte, une équipe a été rapidement mobilisée et s’est déplacée sur le lieu pour ”s’enquérir de la situation afin de voir le cas à travers la patiente qui a été dépistée positive pour sa prise en charge optimale”, a indiqué le médecin-chef.

”Cela nous permettra de circonscrire rapidement la maladie sachant qu’elle est sous surveillance épidémiologique que le Sénégal suit particulièrement. Dès lors qu’on a qu’un seul cas, cela suffit pour déclencher une épidémie et démarrer toutes les procédures nécessaires pour limiter la transmission”, a-t-il expliqué.

Le but de ce déplacement est aussi, selon le médecin, de ”prendre en charge le cas dans tous ses aspects aussi bien chez les humains que les animaux domestiques”.

Il a annoncé également la tenue d’activités pour assainir l’environnement, à travers l’approche dénommée ”One Health”.

Le médecin-chef a fait savoir que pour le moment, seul quatre cas ont été découverts au Sénégal, dont deux à Kaolack et un à Dakar.

Transmise par certaines tiques, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie virale grave  potentiellement mortelle pour l’être humain.

La fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC) est causée par un virus de la famille des Bunyaviridae. Elle est généralement transmise par des tiques infectées ou par le contact avec le sang ou les fluides corporels d’animaux infectés, tels que les bovins. La maladie peut également se propager d’une personne à une autre par contact direct avec du sang ou des sécrétions corporelles.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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