Le Tribunal de première instance de Dixinn, siégeant mardi à Conakry sur l’affaire des responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) interpellés le 12 octobre dernier à la veille des troubles ayant secoué la Guinée, a prononcé contre les mis en cause des peines d’un an à six mois de prison.
C’est ainsi que Abdouramane Sanoh, coordinateur national du FNDC, a écopé d’un an de prison ferme là où Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, Bill de Sam et Bailo Diallo, ont été condamnés à six mois de prison ferme.
Quant à Abdoulaye Oumou Sow, Mamadou Bobo Bah et Mamadou Sanoh, ils ont été relaxés.
#Guinee: La condamnation du leadership du FNDC une est violation des droits humains et preuve de la volonté du gouvernement de réprimer les libertés publiques afin de faire taire ceux qui l’opposent. pic.twitter.com/9nyZ96J67g
— Jim Wormington (@jwormington) October 22, 2019
Les responsables du FNDC dont leurs avocats ont promis de faire appel des peines prononcées étaient poursuivis pour « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles à l’ordre public ».
Depuis le 12 octobre, les leaders du FNDC et certains citoyens sont injustement détenus à la maison centrale de Conakry et à l’intérieur du pays, le FNDC exige une nouvelle fois leur libération immédiate et sans conditions.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons. #Amoulanfe pic.twitter.com/Xcg8HeD74e— Front National pour la Défense de La Constitution (@FNDC_Gn) October 21, 2019
Après trois jours d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Conakry et à l’intérieur du pays, il y a eu au total 10 morts, selon les opposants, contre 9 morts d’après le gouvernement.
Sadjo Diallo
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