Société

Plus de 1000 morts chez les personnalités et les jeunes: Qui pour décoder le message qu’a voulu nous délivrer l’année 2020 ?

Il y a eu «Mbass Mi» (Covid-19), «Mbeund Mi» (inondations) et «Mbeuk Mi» (l’émigration clandestine)

Des élites universitaires ou religieux, hommes d’affaires comme politiques s’en sont allés en masse. Ce sont des autorités politiques, des personnalités du monde sportif, universitaires et des journalistes, hommes de culture comme passionnés de l’art… Et c’est un fort taux de décès enregistré au cours de cette année 2020.

Quel peut être le message que 2020 a voulu nous livrer ? Et qu’en est-il du nombre important de mort lié à l’émigration clandestine (Mbeuk Mi), aux inondations (Mbeund Mi), à la Covid-19 (Mbass Mi).

L’année 2020 aura été une année épouvantable, éprouvante et nécrologique. Et c’est un nombre important de morts qui a été enregistré chez les hautes personnalités, chez les jeunes, et dans la population en général.

Mais, le fort taux noté chez l’élite religieuse, l’élite politique, l’élite culturelle, chez les hommes d’affaires, les universitaires, est plus que frappant. Chez les religieux, on commence par la plus récente.

Il s’agit de la disparition de Seyda Mariama Niass, Serigne Pape Malick Sy, Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, Imam Mouhamadou Lamine Sarr, Oustaz Mouhamadou Bamba Ndiaye, Cheikh Mouhidine Samba Diallo, Abdourahmane Fall Tilala, et des politiques tels que Aliou Samba Ciss, Amadou Bécaye Diop, Marie Louise Diouf.

On a également perdu des sportifs. Et ce sont, Pape Diouf, Pape Bouba Diop, Badara Mamaya Sène. Des hommes de culture à l’image de Moise Ambroise Gomis, Ndèye Seck Signature, Golbert Diagne, Ousmane Sow Huchard, … et des historiens comme Iba Der Thiam.

La presse a également souffert, et on regrette encore la disparition de Mamadou Ndiaye Doss, Reine Marie Faye, Abdoulaye Fofana Jr et de Babacar Touré, et des hommes d’affaires comme Mansour Kama, Ndiaga Ndiaye…. La liste est loin d’être exhaustive. Certains parmi eux sont morts d’une mort naturelle, d’autres sont passés de vie à trépas, là où une autre catégorie a été emportée par la pandémie de Covid-19 ou suite à une courte ou longue maladie.

Sauf que, à côté de ces pertes liées à la pandémie de Covid-19 ou par morts naturelles, beaucoup de jeunes ont également quitté ce bas monde en cette tragique année. Ils tentaient la traversée, et ont malheureusement péri dans les eaux. Des candidats à l’émigration clandestine ou « Mbeuk Mi », qui n’ont pas pu et qui ne pourront jamais réaliser leur rêve de rejoindre l’autre bout du monde.

Déjà, l’Organisation internationale pour les migrants (Oim) parle de plus de 500 morts entre Octobre et novembre. Ce qui fait un total de plus de 1000 morts Covid ou Mbass Mi et Mbeuk Mi réuni durant 2020. La région de Saint Louis et le département de Mbour ont payé le plus lourd tribut.

Des morts survenus, alors qu’on n’avait pas fini de pleurer des citoyens emportés par les inondations. Cette année, les eaux avaient envahi beaucoup de concession voire des quartiers entiers.

L’année 2020 aura été une année tristement célèbre, mais aussi longue, éprouvante que nécrologique avec des personnes qui ont péri dans la mer (Mbeuk Mi), dans les inondation (Mbeund Mi) et les décès Covid-19 (Mbass Mi).

M. FAYE FALL

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