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Nouvelles manifestations à Hong-Kong au jour anniversaire de la rétrocession à la Chine

Vingt deux ans après le retour du territoire dans le giron chinois, avec un statut à part jusqu’en 2047, les habitants de Hong Kong demandent à retrouver leurs libertés.

Une nouvelle manifestation monstre se déroule ce lundi à Hong Kong, toujours vent debout contre un projet de loi du gouvernement visant à autoriser les extraditions en Chine continentale. Des manifestants hostiles au gouvernement pro-Pékin tentaient de pénétrer dans le parlement local, avenue Tim-Nei, en brisant des vitres, alors que la police répondait par des gaz lacrymogènes.

Alors que l’ancienne colonie britannique est en proie à une contestation historique depuis plusieurs semaines, ce lundi marque l’anniversaire de sa rétrocession à la Chine, le 1er juillet 1997. Sept millions de personnes vivent sur la presqu’île, devenue, grâce à sa proximité avec le continent chinois, une place de la finance internationale.

Le projet de loi contesté, que le gouvernement a pourtant suspendu, a mobilisé jusqu’à 2 millions de personnes le 16 juin dernier. Les manifestants refusent l’action d’un pouvoir local qu’ils accusent d’avoir permis, voire favorisé, l’érosion de leurs libertés par Pékin. Depuis le début, ces manifestations pacifiques voient éclore des petites poches contestataires, qui se heurtent aux forces de l’ordre.

La circulation entravée par des jeunes manifestants masqués
Ce lundi, des jeunes, masqués, se sont emparés de trois grandes artères du coeur de Hong Kong et ont entravé la circulation avec des barrières de plastique et de métal. Des rangs serrés de policiers anti-émeutes casqués, armés de boucliers, sont intervenus à coups de matraques et de gaz poivré. Ailleurs, des protestataires lançaient des œufs sur les policiers.

En 2014, l’élan pour la démocratie avait donné lieu à un vaste mouvement d’occupation connu sous le nom de « révolte des parapluies ». Il n’avait pas arraché la moindre concession à Pékin. Des responsables du mouvement ont été condamnés fin avril à de la prison ferme.

C’est pourquoi, outre la démission de la cheffe du gouvernement Carrie Lam, et plus de libertés, les manifestant réclament la fin des poursuites contre les protestataires arrêtés ces dernières semaines.

Dakarecho avec AFP et Reuters

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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