Le journaliste Cheikh Yérim Seck a été placé sous contrôle judiciaire après son inculpation pour ‘’diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire dans l’exercice de ses fonctions’’, a appris Daakrecho.com auprès du syndicat national des journalistes, le SYNPICS.
Il est notamment reproché au journaliste d’avoir divulgué des informations contradictoires avec le contenu d’un procès-verbal d’enquête portant sur une affaire de détournement à ‘’Batiplus’’, une entreprise privée gérée par des ressortissants libanais
Le patron du site d’information YerimPost en garde à vue à partir de lundi et auditionné à la Brigade de recherche après une sortie médiatique durant laquelle il avait affirmé que les gendarmes auraient saisi 4 milliard de francs Cfa dans cette affaire et que seule une partie de cet argent avait été consignée.
Le journaliste a été placé en garde à vue après son audition à la Brigade de recherche de Dakar après une déclaration dans laquelle il avait affirmé que les gendarmes auraient saisi 4 milliards de francs Cfa dans l’affaire Batiplus et que seule une partie de cet argent aurait été consignée. Le lendemain il a fait l’objet d’un retour de parquet.
Un journaliste n’est pas tenu de révéler ses sources ce qui prouve que la garde à vue de Cheikh Yérim Seck est juste arbitraire pour essayer de détourner l’attention des gens concernant Farès and Co
— MOMO RASSOUL ✨ (@_MomoRassoul) June 15, 2020
Il avait déclaré sur la télévision 7TV (privée) que les gendarmes avaient saisi 4 milliards de francs Cfa et non 650 millions de francs.
Cheikh Yérim Seck, propriétaire du blog YerimPost, avait été convoqué lundi devant la section judiciaire de la Gendarmerie.
Placé sous contrôle judiciaire par le doyen des juges, Cheikh Yérim Seck vient de quitter le Palais de Justice. pic.twitter.com/JJ6Cevs4rO
— 𝐂𝐈𝐓𝐈𝐙𝐄𝐍🇸🇳 (@Citizen_PR) June 17, 2020
Le SYNPICS, le CDEPS, RSF, etc, ont dénoncé l’arrestation du journaliste, invoquant les principes de la liberté des journalistes et de la protection des sources.
Selon l’article 16 du Code de la presse, ‘’le journaliste et le technicien des médias doivent garder le secret professionnel et protéger leurs sources d’information, sauf en cas de manipulation’’.
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