Mali

 Le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abou Moussab Abdelwadoud tué au Mali par l’armée française

L’émir d’AQMI a été tué mercredi lors d’une opération dans le nord du Mali, a annoncé dans la soirée de vendredi la ministre Florence Parly.

Al-Qaïda au Maghreb islamique a perdu son chef historique. Emir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) dans les années 2000, quand celui-ci a prêté allégeance à Al-Qaïda pour devenir AQMI, Abdelmalek Droukdel, également surnommé Abou Moussab Abdelwadoud, a été tué mercredi au Mali, a annoncé la ministre des Armées Florence Parly.

« Les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a précisé la ministre sur son compte Twitter. « Ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région vient de connaître un succès majeur », a estimé Florence Parly.

Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali.

Algérien ayant combattu en Afghanistan contre l’URSS, Abdelmalek Droukdel avait été un proche d’Abou Moussab al-Zarqaoui, à la tête d’Al-Qaïda en Irak jusqu’à sa mort en juin 2006. Avec AQMI, Droukdel a semé le chaos dans la région du Sahel, l’organisation étant derrière de nombreux attentats meurtriers dont celui du 18 janvier 2016 à Ouagadougou, au Burkina Faso, qui avait fait 30 morts et 150 blessés.

Un « cadre important » de l’EIGS capturé
Droukdel avait obtenu l’allégeance de plusieurs groupes djihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghaly.

La France revendique également vendredi soir la capture d’un « cadre important de l’EIGS », le groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara, rival du GSIM au Sahel et désigné ennemi numéro un par Paris.

« Les opérations contre l’Etat islamique au Grand Sahara, l’autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS », annonce Florence Parly dans un autre tweet.

La force française antidjihadiste Barkhane, forte de plus de 5 000 militaires, multiplie ces derniers mois les offensives au Sahel, pour tenter d’enrayer la spirale de violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4 000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l’an dernier, cinq fois plus qu’en 2016 selon l’ONU.

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