Le Gouvernement burundais a suspendu les activités de sept entreprises minières pour renégocier des conventions qui lui permettent de « bénéficier d’une juste part dans les revenus générés par l’extraction des richesses de son sol », ont rapporté des médias locaux et étrangers.
«Nous voulons renégocier toutes ces conventions au profit du peuple car ces minerais doivent servir à financer le développement du pays», a déclaré Ibrahim Uwizeye, ministre burundais des mines, cité par le site Africanews.
Dans une correspondance qu’il a adressée aux entreprises concernées, Ibrahim Uwizeye a déclaré que cette décision a été prise en raison de « nombreux manquements ».
Les sept entreprises concernées sont d’origine britannique, chinoise et russe.
La principale société minière dont les opérations ont été suspendues est Rainbow Rare Earths, cotée au Royaume-Uni.
Selon l’agence burundaise pour la promotion des investissements, le sous-sol burundais regorge de ressources minières : nickel, phosphates, carbonates, vanadium, calcaire, tourbe, etc.
Le Burundi s’est doté d’un code et d’un règlement minier respectivement en 2013 et en 2015.
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