Politique

Famara Sagna, président du comité de pilotage du Dialogue National répond à ses détracteurs

A la suite de la parution de plusieurs articles dans la presse du 08 Janvier 2020 sur les relations entre le Comité de Pilotage du Dialogue national et la commission politique du Dialogue national, Monsieur Famara Ibrahima SAGNA, Président du Comité de Pilotage du Dialogue national a eu la réaction suivante :

« Le Président de la République, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a créé un Comité de Pilotage du Dialogue national en accord avec les acteurs de la vie politique et sociale du pays. J’ai été sollicité par le Président de la République et ces acteurs politiques pour prendre la présidence de ce comité, ce que j’ai accepté avec honneur et fierté.

En effet le décret portant création du Comité de Pilotage du Dialogue national a prévu cinq (5) commissions dont une commission politique. J’ai suggéré au Président de la République d’élargir le nombre de commissions de cinq (5) à huit (8) de manière à pouvoir assurer la participation du plus grand nombre d’acteurs possibles au débat ouvert.

Après sept mois de réglages, il a été possible d’installer officiellement le Comité de Pilotage le 26 décembre dernier. Le 14 janvier 2020, le Comité tiendra sa première réunion pour adopter son agenda de travail, constituer effectivement les huit (8) commissions officiellement autorisées par le Président de la République et entamer ses travaux pour une durée de trois (3) mois.

Il convient de noter à ce stade que le Président de la République et moi n’avons jamais évoqué la réduction à zéro de la commission politique actuelle par son intégration dans le décret du Président de la République portant organisation du Comité de Pilotage, encore moins de son indépendance ou de son autonomie par rapport au Comité de Pilotage.

Tous ceux qui m’ont interrogé sur le sujet des rapports fonctionnels entre les deux commissions se sont entendus répondre invariablement que cette question relevait de la compétence exclusive du chef de l’Etat et que, s’ils avaient des préoccupations quelconques à l’esprit, qu’ils veuillent bien prendre l’attache du Président de la République.

Certaines élucubrations ou opinions lues dans la presse concernant des rapports difficiles entre le Comité de Pilotage et le Commission politique présidée par le Général Niang relèvent de fantasmes véhiculés par des gens qui ne peuvent en aucun cas démobiliser ma détermination à servir mon pays et la République.

Je répète que le fait de maintenir la commission politique actuelle, indépendante, ou autonome, de la commission politique prévue par le nouveau décret relève de la seule autorité du Président de la République et des acteurs de la vie politique et sociale qui m’ont convaincu d’accepter mes tâches actuelles ».

Après avoir écouté le Président Sagna, il nous est apparu qu’on lui faisait un mauvais procès.

Nous partageons sa conviction que tout ceux qui ont quelque chose à dire sur l’agencement des choses tel que prévu par le décret du Président de la République doivent s’adresser à l’instance compétente pour faire examiner leurs préoccupations.

Digital Manager - Chef de projet chez Alixcom Dakar | E-mail: saliou@dakar-echo.com | +221 77 962 92 15

Articles Similaires

1 sur 126

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *