OpinionPoint de vue

Les oiseaux se cachent pour mourir – Par Saphie Ly

Merci. Babacar Touré nous a donné son plus beau chant. Maintenant nous le savons. Ce sont ses éditoriaux des dernières semaines.

Comme toujours, au bénéfice de tous. Il existe quelque part dans le monde, une légende qui raconte la beauté inégalée du chant d’un oiseau qui cherche dans la brousse l’épine la plus longue et la plus acérée permettant d’arracher la plus belle note. Lorsqu’il la trouvée, il entonne alors son dernier et plus beau chant, s’empale sur cette épine pour livrer son ultime et sublime hymne. Ultime acte de générosité et legs à ceux qui écoutent.

Babacar a défié les derniers instants de sa santé devenue fragile. Ses derniers éditoriaux sont, dans notre Sénégal, notre monde, devenus troubles, un testament et un viatique pour celui qui voudra lire, pour chaque journaliste, pour chaque homme et femme de SUD.

Babacar est parti un dimanche soir comme celui qui travaille les sept jours de la semaine et ne prend son repos que dans la dernière heure, lorsque les énergies vitales sont vaincues. Pas tranquille Babacar. SUD et l’esprit SUD sauront donner écho à ce que nous avons tous appris de toi. Nous partageons la tristesse et la fierté de ta famille. Notre Terre perd un habitant. La Postérité, le Paradis gagnent un invité.

Digital Manager - Chef de projet chez Alixcom Dakar | E-mail: saliou@dakar-echo.com | +221 77 962 92 15

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