Faits divers

Les habitants de Keur Massar U4 aux trousses d’un maître arabe accusé de pédophilie

Les habitants de l’Unité 4 des Parcelles assainies de Keur Massar, grande banlieue dakaroise, ont déclenché une chasse à l’homme pour retrouver le maître arabe de leur quartier qui s’est enfui après avoir été, selon eux, convaincu d’actes de pédophilie sur plusieurs de ses élèves , rapporte ce mercredi le quotidien l’Observateur.

Pour le moment, il a été établi que quatre filles âgées généralement de 4 ans ont été victimes du pédophile mais ce chiffre pourrait évoluer, d’où l’angoisse des habitants de découvrir que leurs enfants aient pu recevoir les assauts de l’enseignant. Ainsi, un appel à conduire tous les élèves auprès du gynécologue à été lancé par les responsables du quartier qui n’excluent pas l’examen médical des jeunes garçons.

Officiant depuis dix dans ce quartier, le maître arabe avait grâce à son érudition séduit les habitants, au point que ces derniers l’avaient érigé au rang de naïm (second de l’imam). Comme il vit parmi eux en célibataire, les habitants l’aident à avoir de quoi entretenir ses deux épouses restées au village en lui facilitant l’ouverture d’une école, fréquentée par les enfants de la localité.

Bien apprécié par les habitants qui buvaient ses sermons de vendredi, l’homme sera toutefois mis à nu par une de ses collaboratrices. C’était jeudi dernier, quand après les cours de l’après-midi la maîtresse s’est aperçue qu’une fillette de quatre ans était restée dans la cour sur demande de l’imam.

Faisant mine de partir, elle revient sur ses pas et, après quelques minutes d’attente, elle voit sortir des toilettes le maître d’arabe et la fillette. Cette dernière avait à la bouche et sur les vêtements un liquide blanchâtre, ne laissant aucun doute sur ce qu’elle venait de subir.

Dans un premier temps, l’homme reconnait sa mauvaise conduite devant sa collaboratrice qui, rétive à toute idée de passer l’éponge, ameute les responsables du quartier. Une réunion au sommet est tenue dans la soirée et l’imam se confond en excuses, promettant de ne plus recommencer.

Toutefois, le lendemain vendredi, il profite des moments d’hésitation des parents, sonnés par ce qu’ils venaient de découvrir, pour prendre la clé des champs. Laissant derrière lui tout un quartier dans le désarroi et l’horreur…

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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