Hier, c’était un grand jour au siège du PDS. On y fêtait la future campagne des (im-) possibles adhésions. C’était la première grande manifestation depuis la mise en place d’un nouveau secrétariat général en août 2019.
Manque de chance ! Des bagarres ont éclaté entre jeunes, les uns favorables à Bara Gaye, les autres à Karim Wade.
Doudou Wade, maître de la gestion des conflits au sein du PDS (il ne manque pas de travail; ce n’est pas la 1ère bagarre !!!), et représentant du clan Wade dans cette future campagne de vente des cartes, minimisa la bagarre par ces propos alléchants : « Une fourmi sur un éléphant »!
Tiens, tiens ! Ne sait-il pas qu’en Afrique les éléphants craignent les fourmis ? Une étude scientifique démontre que les éléphants évitent à tout prix les feuilles d’acacias où se trouvent ces insectes.
Un magazine « Science et Avenir » introduisait le sujet en ces termes : « Mieux que David contre Golliath, voici les fourmis contre les éléphants…Et ce sont les premières qui gagnent ».
J’invite Doudou Wade avant de dormir à regarder ce conte pour enfants (https://youtu.be/mO1agpYIORs).
En réalité, il faut avoir peur des fourmis au PDS; elles sont partout; une fois que les Wade détruisent des fourmilières, d’autres s’implantent.
Bara Gaye, numéro 2 officieusement, a été écarté presque dès sa nomination. Après s’être débarrassé d’Oumar Sarr, voilà que d’autres exclusions ou mises au placard se profilent. Sans parler de ceux qui appellent à se rapprocher d’Ousmane Sonko.
Décidément, le PDS, assimilé à un éléphant par Doudou Wade, est un colosse aux pieds d’argile.
Ce parti saute les étapes de sa reconstruction. Ils vendent les cartes comme de vulgaires marchands sans au préalable faire un travail de fond stratégique. Pourquoi donc ? Car le PDS n’est plus un parti politique, mais un instrument pour faire pression sur Macky Sall dans l’affaire judiciaire de Karim Wade.
Les éléphants d’Afrique sont menacés de disparaître dans les prochaines décennies. Le PDS risque de les accompagner ! Quant aux fourmis, elles survivront, n’est-ce pas Doudou Wade ?
Emmanuel Desfourneaux
