Le Fonds monétaire international (FMI) travaillera avec le gouvernement ghanéen pour élaborer un programme de soutien potentiel, a-t-il déclaré mercredi, évoquant une « situation économique et sociale difficile » à l’issue d’une visite d’une semaine dans la nation ouest-africaine.

Le mois dernier, des centaines de personnes sont descendues dans les rues d’Accra, la capitale du Ghana, pour protester contre l’inflation élevée, la faible croissance et la détérioration de la monnaie locale.

Quelques jours plus tard, le gouvernement a demandé l’aide du FMI, malgré des mois de promesses répétées de ne pas le faire.

« L’équipe du FMI a tenu des discussions initiales sur un ensemble complet de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique et à ancrer la viabilité de la dette », a déclaré dans un communiqué Carlo Sdralevich, chef de l’équipe du FMI qui a visité le Ghana du 6 au 13 juillet.

Les discussions de la semaine se sont concentrées sur l’amélioration des équilibres budgétaires du pays, le renforcement de la politique monétaire et la stabilisation du secteur financier par le biais d’un paquet de réformes nationales qui pourrait être soutenu par le fonds, a-t-il ajouté dans le communiqué.