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Le Film « Je m’en souviens » projeté en avant-première en avant première mondiale à Dakar

Le film « Je m’en souviens », dont une partie a été tournée à l’île de Gorée (3 km de Dakar) par le réalisateur haïtien, Robenson Lauvince, sera projeté en avant-première mondiale au cinéma « Canal Olympia Téranga » (près du Grand Théâtre de Dakar), samedi à partir de 20 heures, a appris l’APS vendredi auprès des organisateurs.

Des séquences de cette fiction tournées sur l’île de Gorée dans la ville de Dakar pour la partie africaine visent à « conscientiser les jeunes, à rendre visible ce que l’on a de meilleure », a déclaré son producteur exécutif, Graphy Junior Jules, vendredi lors d’une conférence tenue dans la capitale sénégalaise.

Outre le Sénégal, le film a été tourné au Canada, le pays d’Amérique du nord le plus proche d’Haïti et où vit l’actrice principale Naika Souffrant.

Il y a aussi les Etats Unis, pays de résidence du réalisateur, le Mexique et les îles Caïman.

Le film dont le teaser a été projeté aux journalistes raconte « l’histoire d’une haïtienne vivant au Canada depuis l’âge de six ans et qui décide de rentrer au pays. Mais une vérité inattendue bouleverse sa vie ».

« Je m’en souviens est en partie un reflet de la réalité haïtienne impliquant la trahison, la confusion, le mensonge, la détermination, l’injustice et le traumatisme », lit-on dans le synopsis du film.

Des acteurs haïtiens comme Philippe Saint-Louis, Nana Saint Eloy, Jacques « Kako » Bourjolly jouent dans le film ainsi que des Sénégalais notamment Khalima Gadji (héroïne de la série Maitresse d’un homme marié), Mohamed Sylla (Momo) dans la série  Pod et Marichou), etc.

Le producteur exécutif du film souligne le « professionnalisme » des acteurs sénégalais. « Nous avons vu les séries sénégalaises et le nombre de vue affiché, [montre qu’elles sont bien suivies », a-t-il dit.

Pour sa part, Mohamed Momo Sylla a estimé que la participation des acteurs sénégalais vise à « vendre ce que nous faisons ici ».

Le Haut commandement de la gendarmerie ainsi que la Direction de la cinématographie du Sénégal ont collaboré dans ce film.

« Nous avons tourné dans les locaux de la gendarmerie et de vrais gendarmes ont joué dans le film », a fait savoir le producteur qui a laissé entendre que le budget du film avoisine les trois millions de dollars US.

L’acteur haïtien Philippe Saint-Louis a trouvé pour sa part des ressemblances entre le cinéma haïtien et celui sénégalais, en soulignant qu’ils souffrent « de faiblesse de contenus. Il y a des efforts à faire dans les scénarios ».

Il a soutenu que le cinéaste haïtien, Raoul Peck, est « un modèle et forcément on s’inspire de lui ».

Après Dakar, le film « Je m’en souviens » sera projeté en Haïti le 20 juillet et le 17 août aux USA.

L’objectif de ses projections ciblées vise à « contourner la piraterie qui fait rage en Haïti », a expliqué le producteur.

Le réalisateur Robenson Lauvince est acteur, réalisateur, monteur et a produit des films dont le dernier est « Married men » réalisé en 2018.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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