Parce qu’« il est difficile d’avoir confiance en ce qu’on ne comprend pas », Instagram a décidé de communiquer les quatre éléments que le système analyse pour décider quelles publications montrer en premier à ses utilisateurs. Ces « signaux » concernent notamment l’historique des interactions et des likes, les informations liées à un post ou le profil de son auteur.
Instagram a partiellement levé le voile sur le fonctionnement de l’ensemble des algorithmes et des programmes qui déterminent les publications que voient les utilisateurs sur leur fil ou dans les stories. La technologie choisie par les responsables du réseau social a des effets sur la popularité des posts, explique un billet mis en ligne sur le blog de l’entreprise ce mardi 8 juin.
Le dirigeant d’Instagram y a notamment révélé les quatre facteurs entrant en ligne de compte dans la hiérarchisation des contenus.
Calculer le degré d’appétence
Le premier de ces critères, baptisés « signaux » par Adam Mosseri, est le profil de la publication en question. Le nombre de likes, la durée de l’éventuelle vidéo, la date de mise en ligne ou le sujet abordé sont ainsi analysés par l’intelligence artificielle.
L’activité de l’utilisateur est aussi scrutée, avec un intérêt tout particulier pour les publications qui ont été likées et les centres d’intérêt. Les données concernant l’auteur d’une publication sont par ailleurs utilisées par les programmes afin de déterminer le degré d’appétence d’un abonné pour un certain contenu. Le dernier élément sur lequel se base le système d’Instagram est l’historique des interactions.
Prédire la nature des contenus les plus susceptibles d’être appréciés
Le logiciel a été conçu pour détecter les types de messages et les utilisateurs qui ont généré chez un individu le plus de commentaires ou de likes. L’ensemble de ces « signaux » sert à prédire la nature des contenus les plus susceptibles d’être appréciés. Ce classement « varie au gré des fonctionnalités de l’appli », a précisé le réseau social.
En livrant ces précisions au grand public, Instagram a expliqué vouloir mettre fin aux « nombreuses idées fausses qui circulent » au sujet du fonctionnement du réseau social. Il est par exemple inexact qu’un unique algorithme décide ce que les utilisateurs voient ou ne voient pas. « Il est difficile d’avoir confiance en quelque chose qu’on ne comprend pas », a-t-il estimé.
