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Fini le traitement de faveur sur Twitter pour Donald Trump

Le président sera considéré comme un utilisateur ordinaire à partir de la passation de pouvoir du 20 janvier prochain.

Donald Trump sera bientôt un «twittos» comme un autre. Twitter a annoncé à l’agence Reuters que le président américain n’aurait plus droit à un traitement de faveur dès l’investiture de Joe Biden le 20 janvier prochain.

« Ces règles concernent les dirigeants mondiaux et les candidats aux élections. Elles ne s’appliquent plus quand ces citoyens ne sont plus en fonction », a indiqué un porte-parole du réseau social.

Ce dernier fait référence au fait que Twitter protège les écrits des chefs d’État. Tout tweet problématique ou pourvoyeur de désinformation reste en place au nom de «l’intérêt public », et notamment celui des médias. Mais le message est caché par un avertissement et sa viralité est fortement réduite.

Donald Trump a reçu plusieurs de ces cartons jaunes et le rythme s’est accéléré ces derniers jours : depuis mardi, un tiers des messages présidentiels sont assortis d’un avertissement.

Des tweets qui pourront être effacés
Dès le 20 janvier, les tweets du 45e président des États-Unis pourront donc être effacés par les modérateurs du réseau social s’ils appellent, par exemple, à la violence ou à la haine. Le citoyen Donald Trump n’aura plus de passe-droit et sera traité comme n’importe quel utilisateur de la plateforme.

Facebook n’a pas encore fait savoir comment il traitera les futurs écrits de Trump. Selon ses règles, les chefs d’État, les membres de leurs cabinets et les partis politiques sont exempts de vérifications faites par les partenaires «fact checkeurs» du réseau social. C’est cette vérification qui conduit à apposer des avertissements sur des contenus trompeurs, et à en réduire la viralité.

Facebook supprime automatiquement les contenus violents ou en faisant l’apologie. Mais là encore, les dirigeants politiques ne sont pas concernés par ces règles. Cela avait créé une polémique en juin dernier, en plein mouvement Black Lives Matter. Mark Zuckerberg avait refusé de modérer des messages de Donald Trump annonçant que les pillards seraient «accueillis par des balles».

Le réseau social avait par la suite assoupli ses règles et mis en place des avertissements sur les propos problématiques des dirigeants politiques.

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