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Des gilets de sauvetage faits entièrement au Sénégal

Voiles Sans Frontière a lancé un appel aux dons pour soutenir la fabrication de gilets de sauvetage 100 % made in Sénégal.

On le sait désormais, les dons c’est bien, mais développer une activité locale c’est mieux ! C’est la démarche entamée par Voiles sans Frontières qui souhaite aider à relancer un atelier de fabrication de gilets de sauvetage dans le Sine Saloum où elle opère depuis de très nombreuses années.

L’objectif est de sécuriser les déplacements quotidiens en pirogue des Nominkas, un peuple de la mer qui vit dans le delta du fleuve constellé d’îles. C’est en effet leur unique moyen de transport pour se rendre au marché, à l’école, au dispensaire et, bien évidemment, pour aller pêcher : les hommes en haute mer ; les femmes à pied ramassant des coques sur les bancs de sable.

Une forte demande au Sénégal pour les gilets de sauvetage
Si une loi oblige les Sénégalais à porter un gilet de sauvetage depuis 2004, celle-ci n’est pas toujours respectée. En 2017, lors du naufrage d’une pirogue, 21 personnes avaient ainsi trouvé la mort. Aucune ne portait de gilet. Depuis les mentalités ont évolué et l’obligation du port du gilet est de plus en plus respectée dans la mesure où les gilets sont là…

D’après Voiles Sans Frontière, le gouvernement sénégalais importe des gilets de Chine, mais en nombre insuffisant, 2000 en 2018 pour tout le Sénégal.

Et aucune taille enfant n’est disponible. Soutenir un projet de fabrication de gilets de sauvetage au Sénégal répond donc “à un besoin d’urgence vitale” selon l’association.

Mais avant de lancer cette campagne, l’association s’est rendue sur place, à la demande des Sénégalais, pour une mission exploratoire.

Cette mission à permis d’élaborer deux modèles de gilet de sauvetage et d’étudier la faisabilité de relancer l’atelier sur place.

L’atelier est actuellement un atelier de couture géré par une association qui compte quatre couturiers et un responsable, mais il nécessite des améliorations pour réaliser les gilets de sauvetage.

Des gilets qui seront confectionnés à partir du polystyrène des caisses à poisson ainsi qu’avec des matières recyclées notamment par la récupération de tongs sur la plage.

Ici rien ne se perd, tout se recycle. C’est la base d’une économie circulaire écoresponsable !

L’appel aux dons s’est fixé pour objectif 20 000 €. Alors, faites comme Marc Van Peteghem (architecte du cabinet VPLP), Isabelle Autissier ou Jean-Marie Finot et soutenez VSF, la bonne cause est bonne !

Les dons c’est par ici

Dakarecho avec VoileetMoteurs

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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