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Chapare, ce virus proche d’Ebola qui inquiète les scientifiques

Il est proche du virus Ebola, mais ce n’est pas lui. Ce n’est pas non plus le Covid-19.

Trois personnes sont mortes dans un hôpital de La Paz, en Bolivie. Tuées par un virus énigmatique, baptisé Chapare.

C’est ce qu’on appelle une maladie infectieuse émergente. Encore une. Et encore un virus. Lui est apparu en 2004 en Bolivie, dans la province de Chapare qui lui a donné son nom. Il est récemment revenu sur le devant de la scène.

Lors d’un congrès de médecine tropicale, rapporte Futura Sciences, les scientifiques du CDC (Center for Disease Control, une agence gouvernementale américaine) ont partagé leurs résultats sur la transmission inter-humaine de ce virus énigmatique et potentiellement dangereux.

Trois personnes décédées
Dans un hôpital de La Paz, plusieurs personnes ont été prises en charge pour une fièvre hémorragique. Cinq personnes en contact avec ces patients ont été à leur tour infectées, dont un interne en médecine, un ambulancier et un gastro-entérologue de l’hôpital. Au total, trois personnes sont décédées.

Au-delà du faible nombre de victimes, ce qui inquiète les scientifiques, c’est qu’il s’agit de la première description de la transmission inter-humaine du virus Chapare.

Et c’est ce cas qui a fait l’objet d’une présentation par les scientifiques du CDC lors du congrès de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene (ASTMH), qui se tenait – virtuellement – du 15 au 19 novembre. Les scientifiques se sont montrés particulièrement inquiets à propos de la propagation de ce virus, encore très peu décrit.

Quels modes de transmission ?
Les patients infectés ont souffert de fièvres, de douleurs abdominales, de vomissements et de saignements de gencives. Aucun traitement spécifique n’existe à ce jour.

Comment se transmet-il entre êtres humains ? Par des fluides biologiques (sang, urine, salive, sperme) contaminés. Mais, souligne Futura Sciences, tous les modes de transmission du virus Chapare restent encore mystérieux.

Les scientifiques travaillent sur des tests de diagnostic : la maladie étant mal connue, elle peut facilement être confondue avec d’autres.

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