La mouvance présidentielle semble être prise d’une épidémie de déraison. Alors que les énormités faites de chantages, d’insultes, de menaces de déballage, débitées par Cissé Lô, Farba Ngom ou encore Yakham Mbaye résonnent encore, voilà que le pouvoir se signale dans une légèreté même dans l’écriture de documents officiels.
Dans le communiqué envoyé aux médias pour démentir l’information selon laquelle la mouvance présidentielle a proposé la suppression de la limitation des mandats, Benoît Sambou se signale par des fautes grammaticales inacceptables pour un ancien ministre et de surcroît président d’une institution.
Le Président @Macky_Sall exprime sa compassion et sa solidarité au Président et au peuple nigérien, à la suite de l’attaque terroriste d’Inates. 👇🏿 pic.twitter.com/EfXORLnqrv
— Présidence Sénégal (@PR_Senegal) December 12, 2019
Je vous en donne juste une : « Le pôle de la majorité à la commission du dialogue politique informe l’opinion nationale et internationale qu’une telle proposition n’ai (est) pas à l’ordre du jour», a écrit le coordonnateur visiblement en colère pour laisser de si flagrantes fautes grammaticales sur un texte de quelques phrases.
Ce n’est pas la lettre condoléances du chef de l’Etat à son homologue nigérien non plus qui va rassurer sur la gangrène. « Je salue la mémoire de vos soldats tombés sur le champ d’honneur armes aux points (poings) », peut-on lire sur un document signé par le Président Macky Sall.
Curieux communiqué (truffé de fautes) signé Benoît Sambou. pic.twitter.com/5vKSPgqcAe
— Moussa NDIAYE (@Elijahmoz) December 13, 2019
Une faute grossière, mais on peut affirmer sans risque de se tromper que ce n’est ni le très méticuleux conseiller diplomatique Omar Demba Ba, encore moins le brillant ministre conseiller en communication Seydou Guèye qui ont initié la note.