La fortune de l’homme d’affaires, franco-sénégalais, Mimran est passé de 1500 millions d’euros en 2020 à 1700 millions d’euros en 2021 soit une gausse de 200 millions d’euros, 130 milliards de FCFA.
Il faut dire que la valeur de son hôtel de Gstaad en Suisse et les revenus tirés de la vente des Grands Moulins de Dakar, sans compter sa présence dans l’or sénégalais ont largement contribué à accroître sa richesse.
Ainsi, il reste dans le Top 100 des 500 premières fortunes de France publié par le magazine Challenges. Jean-Claude Mimran est le propriétaire du groupe de négoce Mimran, implanté en Afrique et spécialisé dans le sucre, les céréales et l’or.
Après avoir fait fortune dans l’exploitation forestière et dans les minoteries au Maroc, Jacques Mimran, un juif algérien d’origine française, s’installe en Afrique de l’ouest où il fonde les Grands Moulins d’Abidjan puis ceux de Dakar.
Sans délaisser le marché du grain, l’entrepreneur nourrit l’ambition de se lancer sur celui du sucre. En 1970, il acquiert 10 000 hectares de terres arides dans une petite ville au nord du Sénégal qu’il irrigue et transforme en une gigantesque exploitation de cannes à sucre.
La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) est née. Cette nouvelle aventure commence tout juste à porter ses fruits que Jacques Mimran décède en 1975.
Son fils Jean-Claude reprend la main et fait prospérer l’entreprise en entretenant des liens étroits avec les pouvoirs africains.
A coup de rachats, il parvient à faire de son groupe le premier employeur privé du Sénégal et crée une myriade de nouvelles sociétés dans le négoce de matières premières agricoles, l’import-export, le transport et l’hôtellerie.
En 2018, l’homme d’affaires cède les Grands moulins de Dakar et d’Abidjan à l’américain Seabord Corporation. Bien qu’ayant la nationalité française, Jean-Claude Mimran pilote son groupe depuis ses bureaux en Suisse où il réside.
Avec Confidentiel
