Les dictateurs pouvaient ordonner des crimes atroces qui envoyaient à la mort un grand nombre de personnes. « Attention : cela peut se reproduire », a averti Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains.
L’ère des « dictateurs » qui ont commis des crimes atroces «peut se reproduire », a mis en garde ce lundi le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, appelant à un sursaut pour éviter une situation « très dangereuse ».
Au cours des siècles précédents, l’usage effréné de la force par les puissants, les attaques aveugles contre les civils, les transferts de population, et le travail des enfants étaient monnaie courante. Les dictateurs pouvaient ordonner des crimes atroces qui envoyaient à la mort un grand nombre de personnes. Attention : cela peut se reproduire », a averti le Haut-Commissaire, devant le Conseil des droits de l’homme.
Des droits humains « asphyxiés »
Les droits humains « sont asphyxiés les uns après les autres », a également dénoncé ce lundi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Les droits humains sont l’oxygène de l’humanité. « Mais ils sont asphyxiés, les uns après les autres », a déclaré Antonio Guterres, qui dresse une longue liste de ceux qui les étranglent. « Les droits humains, sous le coup d’attaques vicieuses, sont dans leurs derniers retranchements.
Cette situation représente une menace directe pour tous les mécanismes et systèmes établis de haute lutte au cours des 80 dernières années pour protéger et faire progresser les droits humains », a insisté Antonio Guterres.
Ces droits humains sont asphyxiés « par les autocrates, qui écrasent l’opposition parce qu’ils craignent ce dont serait capable un peuple ayant pleinement les moyens d’agir », souligne le chef de l’ONU, mais sans citer d’exemple. Il dénonce aussi le rôle du « patriarcat, qui empêche les filles d’aller à l’école et les femmes de jouir de leurs droits fondamentaux », ou encore les « bellicistes, qui se rient du droit international, du droit international humanitaire et de la Charte des Nations Unies ».
Antonio Guterres a aussi profité de cette tribune pour dénoncer une nouvelle fois « des technologies incontrôlables comme l’intelligence artificielle, qui suscitent de grands espoirs mais recèlent aussi la capacité de violer les droits humains en un seul clic ».
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