A malin, malin et demi. Ou tel est pris qui croyait prendre. Ne cherchons pas d’autres expressions pour illustrer le caractère chimérique et l’inculture politique de l’Opposition réunie au sein de l’armée mexicaine.
Une Opposition constituée par les gens qui ont poussé l’ex-Chef dans la fosse aux lions et qui bandaient les muscles voulant exterminer ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir avec la force d’une bombe nucléaire pour écraser une mouche innocente.
Ivres de leur toute-puissance d’alors et usant à satiété de formules creuses du genre « force restera à la loi » ou pérorant qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux, fonçant comme des rhinocéros blessés sur l’ennemi qu’ils voulaient anéantir, ils n’ont pas vu venir leur défaite.
Abandonnés à eux-mêmes par leur Chef qui se prélasse entre Marrakech et Paris, ils se sont laissés mener à l’abattoir par un matamore qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et qui excellait dans les fanfaronnades puériles.
La motion de censure qu’il avait annoncée avec force gesticulations du haut de la tribune de notre auguste Assemblée nationale et qu’il était allé gaillardement déposer ce mardi, a fait pschitt !!!
Avant même que ses collègues ne se réunissent pour fixer le calendrier de son examen, les nouveaux maîtres du pays lui ont coupé l’herbe sous les pieds, le laissant groggy.
En ignorant les aspirations populaires, ou en tout cas en voulant aller à contre-courant de celles-là, nos néo-opposants bêtes et méchants ont fait chuter deux personnalités que Seugn Bass voulait faire partir avec élégance en proposant la suppression des institutions qu’ils dirigent de notre charpente institutionnelle, le HCCT et le CESE.
Ce, plutôt que de signer le décret de leur destitution. Deux décrets qui auraient pu sceller depuis très longtemps le sort de ces deux personnalités de l’Etat à qui le Président voulait éviter la suprême humiliation.
Pour comprendre cela, il fallait des hommes et femmes intelligents, non des boutefeus et des insulteurs. Ceux qui veulent aujourd’hui s’opposer ont dirigé ce pays douze ans dans l’arrogance pendant que leur Chef voulait toujours s’entourer d’hommes dociles ou carrément obtus.
Comme ceux qui dirigeaient la guerre perdue hier. En attendant la fin de leur mission ce 12 septembre, leur motion de censure contre Oscar Sierra avec qui ils voulaient en découdre attendra encore.
Affligeante sortie… Oust, par la petite porte, opposants aux petits pieds !
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