Dans ce charmant pays des paradoxes, on aime les qualificatifs qui font peur. Et bien plus souvent, cela sonne creux. Aucune rigueur scientifique dans la démarche de ces diffuseurs de mauvaises nouvelles. Ils nous avaient habitués aux termes : Salfaliste, rebelle, terroriste etc.,
Pendant que les plus serviles sont allés déterrer de vieilles lectures surannées pour nous plonger dans un environnement fasciste. Il faudra désormais vous habituer à leur délirium d’un pouvoir totalitariste. Les laudateurs de ces gens défaits en mars puis renvoyés dans les cordes, il y a moins de deux semaines, ne sont pas prêts à nous foutre la paix avec leur rengaine d’une démocratie dévoyée ou de nous faire peur avec un pouvoir autocratique.
Faut-il leur dire qu’aucune liberté n’est piétinée et que le Sénégal où nous vivons ce 26 novembre n’est pas pire que celui d’il y a moins de neuf mois où toutes les libertés étaient bâillonnées avec des centaines de jeunes en prison. Faut-il permettre à un vieux aigri d’insulter presque deux millions de Sénégalais. Qu’en serait-il si ceux qu’il insulte de façon si jouissive se levaient pour laver l’affront ?
Depuis qu’il est dans ses bouffées délirantes, s’est-il trouvé une seule organisation des droits de l’Homme pour le rappeler à l’ordre ? A écouter toutes ces vidéos depuis leur retentissante défaite de mars, on peut dire que l’Etat a trop tardé à sévir. Et le vieux aigri n’est pas le seul sur le terrain de l’insolence et de l’irrévérencieux.
Aux Cassandres constipés qui nous prédisent le pire, nous sommes tentés de leur dire que le pire s’est déroulé entre mars 2021 et février 2024. Et qu’il ne pourrait y avoir que le meilleur, à moins que leur funeste désir soit de voir le pays basculer dans le chaos.
Personne ne peut les empêcher la critique. Mais faudrait-il qu’ils le fassent dans les règles de la bienséance pour ne pas disputer l’insolence aux charretiers. C’est même vexer ces braves gens que de les comparer à ceux qui s’agitent depuis mars 2024 au niveau des radios et télévisions locales, déversant leur trop plein de rancune.
Oui à la liberté d’expression que personne ne peut nous ôter. Mais que tout se fasse dans l’élégance républicaine. Il est temps que cessent les fanfaronnades puériles. Laisser le désordre s’installer avec des gens qui n’ont que l’insolence à la bouche, c’est justement mettre en péril la paix sociale. Aucune dérive autoritaire ne se dessine.
Ce pays ne s’est jamais senti libéré que depuis mars 2024. Et tant pis pour les esprits grincheux à qui on a ôté la soupe de la bouche.
Comme l’a si bien énoncé le Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), il faut de la responsabilité et de la sérénité dans le discours. C’est ce qui manque cruellement à toutes ces personnes qui s’accrochent à une liberté d’expression pour mentir et médire.
C’est notre intime conviction !
Laisser un commentaire