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Vers une année parlementaire cauchemardesque pour le groupe Benno Bokk Yakaar

Les députés de la 14e législature vont reprendre leurs activités demain, vendredi 14 octobre, avec l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale.

Avec la composition de l’Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis, cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour le régime en place au regard des nombreuses questions en suspens sur la table du Président de l’Assemblée.

L ’Assemblée nationale reprend ses activités. Après plus de trois semaines de pause, les députés de la 14e législature sont, en effet, convoqués en séance plénière le vendredi 14 octobre 2022 à 10 h 00, rapporte la Communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué.

Dans ce document, il est précisé au sujet de l’ordre du jour de cette session qu’il porte sur l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale.

Il faut dire que cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour cette nouvelle Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis.

En effet, pour avoir perdu la majorité des 83 sièges sur les 165 qui composent l’hémicycle, le pouvoir en place (avec seulement 82 sièges contre 83 pour l’opposition et les non-inscrits réunis) aura vraiment du pain sur la planche.

Après dix ans de règne sans partage, le régime en place, sauf revirement inattendu de situation risque tout simplement de vivre une année parlementaire cauchemardesque avec cette session si toutefois l’opposition décide de traduire ses engagements électoraux en propositions de loi.

Parmi les défis que le régime en place va surmonter avec cette nouvelle Assemblée nationale, il y a entre autres l’adoption des budgets des différents ministères, la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Amadou Ba avec un risque d’un vote de motion de censure qui pourrait faire dissoudre le gouvernement, le projet de loi controversé d’amnistie au profit de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

A cela, il faut également ajouter les nombreuses propositions de lois et commissions d’enquêtes parlementaires sur la gestion du régime en place. D’ailleurs, Mme Aminata Touré dont la candidature pour le perchoir a été écarté au dernier moment au profit de celle de l’actuel président de l’Assemblée nationale, proche de la famille du chef de l’Etat, a donné le ton avec sa proposition de loi contre le népotisme.

Dans ce texte, la tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives propose l’interdiction de l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République à des personnes qui ont des liens familiaux avec le président de la République.

Nando Cabral GOMIS

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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