Testé positif au coronavirus et hospitalisé par la suite, le président américain a depuis repris le cours de ses affaires, assurant qu’il allait très bien. Mais une interview a de nouveau semé le trouble.

La première interview téléphonique de Donald Trump depuis son hospitalisation a fait bondir ses adversaires démocrates. Le président américain, testé positif au coronavirus il y a quelques jours et hospitalisé par la suite, avait pourtant affirmé se sentir très bien. Mais lors de cet appel en direct ce jeudi 8 octobre, il est apparu affaibli et essoufflé, ayant des difficultés à s’exprimer. Au point d’être considéré comme incapable de gouverner par le camp adverse, qui lance une enquête sur son état de santé.

« Il a des troubles dans la voix », a ainsi commenté un journaliste à Vox.

Trump won’t tell Hannity if he’s had a negative coronavirus test. He just ignores the question and starts ranting. pic.twitter.com/GOtYbRCDqv

— Aaron Rupar (@atrupar) October 9, 2020

Relayée par BFM , l’interview a été jugée « décousue » et pleine de non-sens.

« Il a dit que Kamala Harris était une communiste et que c’était un monstre. Il a critiqué son propre ministre de la Justice, son ministre des Affaires étrangères, son directeur du FBI, sa majorité républicaine, sans oublier Hillary Clinton », a détaillé Jean-Bernard Cadier, correspondant de BFMTV à Washington.

Certains médecins pensent que les stéroïdes ont des effets secondaires et affectent le jugement du président.

Une enquête lancée sur ses capacités à diriger
La veille, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait annoncé qu’elle allait présenter ce vendredi une loi pour créer une commission d’enquête sur les capacités de Donald Trump à diriger les États-Unis.

Le 25e amendement de la Constitution américaine prévoit que le président doit céder le pouvoir à son vice-président s’il n’est plus en situation de gouverner.

« J’estime que les citoyens doivent connaître l’état de santé du président », avait déclaré plus tôt Nancy Pelosi.

Crazy Nancy is the one who should be under observation. They don’t call her Crazy for nothing! https://t.co/7vE0Jvq0dM

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 8, 2020

Attaque à laquelle Donald Trump a répondu par son biais favori, les réseaux sociaux. « C’est Nancy la Folle qui devrait être en observation. Ils ne l’appellent pas la Folle pour rien ! » a-t-il tweeté.