Dakar-Echo

Un nouveau système de visas introduit en Afrique du Sud

Un nouveau système de visas introduit en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud finalise une réforme radicale du système de visas pour les étrangers afin d’attirer davantage de professionnels qualifiés, d’investisseurs et de touristes dans le pays, a déclaré le ministre sud-africain de l’Intérieur, Leon Schreiber. « 

La réforme des visas est destinée à accroître l’afflux de touristes, de capitaux et de professionnels en Afrique du Sud. La modification de la réglementation sur les visas devrait contribuer à donner un nouvel élan à la croissance de l’économie nationale », a-t-il indiqué à la presse.

Ainsi, un système de points est en cours d’introduction, qui permettra à ceux qui remplissent tous les critères d’obtenir un visa de travail presque automatiquement. Ce système est particulièrement utile pour les professions dans lesquelles l’économie sud-africaine souffre d’une grave pénurie, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la production et de la haute technologie.

La liste des critères approuvés par le gouvernement et le nombre de points à attribuer seront publiés dans les prochains jours, mais on sait déjà qu’ils comprennent l’âge du candidat, ses qualifications, ses compétences linguistiques, son expérience professionnelle et la disponibilité de l’offre sur le marché du travail sud-africain.

Un visa spécial est également introduit, permettant à une personne de vivre en Afrique du Sud tout en travaillant à distance pour une entreprise étrangère. Il faut aujourd’hui jusqu’à trois ans et de nombreux documents pour obtenir un visa autorisant le droit de travailler en Afrique du Sud.

Cette situation a entraîné une grave pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans un certain nombre de secteurs de pointe de l’économie nationale. La réforme actuelle devrait permettre de régler le problème de manque d’experts.

Ainsi, le pays compte actuellement 8,4 millions de chômeurs, soit 33,5% de la population active. Cependant, la majorité absolue des chômeurs n’ont pas le niveau d’éducation et de formation nécessaire, ce qui oblige les autorités à rechercher des spécialistes en dehors de l’Afrique du Sud.

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