Un « Ndeup » d’enfer est ainsi programmé pour demain jeudi. Ça s’appelle Conseil présidentiel pour l’emploi. Y aura bien sûr, à cette occasion, de beaux discours.
De belles promesses. Ils esquisseront à une jeunesse désabusée un avenir radieux auquel eux- mêmes ne croient pas.
Naturellement, cette jeunesse ne croit plus aux promesses. Surtout celles venant des politiciens. Des experts feront étalage de leur art oratoire.
Y aura de belles toilettes, de belles senteurs, un parterre de dames qui envahira les lieux. Et quand le Chef terminera son discours, ils le hisseront au rang de démiurge. Lui colleront les plus fous qualificatifs. Du genre « visionnaire », « génie ».
Des mots pour panser des maux. Des mots qu’ils distillent à profusion depuis 2012 et bien avant. Tous les pouvoirs se sont attaqués à cette problématique sans pouvoir donner des réponses justes.
Ils ont tant promis qu’ils en oublient leurs engagements. Ils l’auraient fait que le pays ne se trouverait pas dans une telle situation.
Le problème de l’emploi qu’ils comptent régler par des financements nous parait utopique. C’est de l’argent jeté par les fenêtres à une jeunesse, qui, plus souvent, ne sait quoi faire de cet argent rarement remboursé.
D’ailleurs, toutes les structures créées à cet effet ont montré leurs limites.
La question de l’emploi est sérieuse. Très sérieuse et ce n’est pas à travers un Conseil, fut-il présidentiel, qu’elle se réglera ex-nihilo.
Plutôt que de financements, ce pays à l’impérieuse nécessité de reconstruire son tissu industriel en mettant des hommes rompus à la tâche — et non des politiciens — à leur tête.
Car les politiciens sont à l’origine de la mort de beaucoup de nos unités industrielles. En attendant, nous souhaitons bien du plaisir au Chef avec son Conseil pour l’emploi face à une jeunesse pressée de vivre comme ces politiciens qui la narguent par leur train de vie.
Laisser un commentaire