Dakar-Echo

Témoignage de faits vécus

Témoignage de faits vécus

Je me nomme Malick SOW je suis Expert Praticien en agroécologie demeurant à Thiès au HLM Route de Mbour, je me permets de vous écrire pour mettre à votre connaissance une mésaventure qui me poursuit depuis 2018 à cause de ma naïveté.

Je déclare par ailleurs, être informé que ce témoignage a été établi en vue de sa mise en connaissance au grand public et qu’une fausse déclaration de ma part m’exposerait à des sanctions pénales.
Les faits sont les suivants :

J’ai 56 ans, ami depuis presque ma naissance avec le dénommé Cheikh Anta Diaw, nos défunts parents vivaient également cette même harmonie, ce dernier avait réussi à gagner mon estime et ma confiance en marquant surtout sa présence et son assistance a un moment difficile que je passais avec ma famille notamment avec mon frère que celui-ci avait quasiment remplacé par sa générosité et présence quotidien.
Cheikh Anta était une personne quasi présente dans mon cercle familial et très apprécié par mes épouses ainsi mes enfants, il était pour ainsi dire mon frère.

Je suis troisième enfant d’une famille de trois enfants et avons hérités d’une maison sise au quartier randouléne nord qui n’est plus habité à temps plein par personne d’entre nous depuis plusieurs années. Seulement mon grand frère bien que vivant à Dakar avec ma grande sœur y séjourne de temps à autres.

Quant à moi j’ai élu domicile au hlm route de mbour à Thiès depuis 2007 avec la famille. Sur recommandation de mon ami Cheikh Anta la partie qui me revient de droit à la maison familiale a été aménagé en grand magasin en 2017 et c’est également lui qui m’a mis en relation avec les personnes qui ont louées le lieu depuis cette date.

Comme j’étais souvent en conflit avec mon grand frère, Cheikh Anta a réussi à me convaincre que pour régler définitivement le problème je devrais vendre ma part et comme mon frère était ouvrier l’argent de la vente serait un prétexte pour lui proposer des travaux de réfection dans ma maison aux HLM Route de Mbour. Me rassurant que lui-même étant carreleur entre ouvrier et frère, il usera de sa proximité dans le chantier pour plaider notre rapprochement.

Naïvement j’ai trouvé cette idée très intéressante et surtout que pour des rasions personnelles je ne pensais pas investir ni revenir sur les lieux en question. C’est ainsi que je me suis ouvert à mes épouses qui ont magnifiés tout comme moi l’initiative de cheikh Anta et ainsi j’en est parlé à ma sœur qui dans un premier temps avait cherché à m’en dissuader mais fini par accepter mon choix.

Alors carte blanche fut donné à Cheikh Anta pour les transactions de vente, pour précision la vente de terrain et voiture est aussi son domaine moi-même à l’époque je résidais à Kaolack pour des raisons professionnelles mais ma famille était à Thiès au HLM Route de Mbour.

Plusieurs jours se sont passés, il ne m’a pas fait de compte rendu et un weekend on s’est croisé chez mon coiffeur Mr Malick Ndiaye à grand Thiès qui est lui-même courtier, je lui ai demandé de collaborer avec ce dernier sur notre affaire.

A mon retour sur Kaolack celui-ci m’appel pour m’informer que Cheikh Anta l’aurait présenté les lieux et qu’il avait trouver un Mr qui était prêt à payer 6 millions sur la parcelle, mais loyal à mon ami j’ai suggéré à celui-ci d’en parler avec Cheikh Anta.

Par la suite ce dernier m’a recommandé la prudence prétextant l’éventuel proximité de ce potentiel acheteur inconnu avec mon grand frère et qu’il allait se renseigner sur ce dernier.

Finalement il ne m’est pas revenu avec cette piste mais plutôt de l’intérêt de son petit frère Mame Thierno Diaw que je ne connaissais pas mais qu’il m’a présenté comme étant dans des situations de logis avec son épouse seulement il me dit que son frère n’avait pas les moyens pour débourser la première somme avancée mais 5 millions dont 4 400 000 FCFA en espèce et 600 000 FCFA en nature représentant un lot de carreaux et la main d’œuvre dans mon chantier.

On a beaucoup rigolé sur cette offre parce qu’il avait un écart de Un million entre celle-ci et la première, mais il fini par me convaincre par l’argument des liens entre nos deux familles et la forte relation que nous avons…Sa magie s’est vraiment opéré sur moi, mais en réalité je ne souhaitais pas que notre relation se détériore juste pour cette histoire d’argent, alors je lui ai donné mon accord de principe.

Quant Malick le coiffeur m’a appelé, je l’ai informé que l’affaire était conclue avec un contact de Cheikh Anta.
Au jour convenu pour conclure la transaction un vendredi en 2018 Cheikh Anta vient me chercher chez moi en direction de leur domicile à Randouléne Sud ou j’ai trouvé son frère Mame Thierno Diaw et une autre dame du nom de Mame Daba Faty qui m’a été présentée comme sa belle-sœur. Mais au lieu des 4.400.000 FCFA prévus dans notre entente, Cheikh Anta me présente 2.500.000 FCFA me précisant que le restant soit 1.900.000 FCFA me seront restitués la semaine qui suit… La encore j’ai accepté sans aucune inquiétude.

Par la suite j’ai proposé de leur faire une décharge que cheikh Anta m’a demandé de mettre au nom de Mame Daba Faty . Nous avons quitté les Diaw aux environs minuit et en cours de route j’ai suggéré à Cheikh Anta de faire un crochet chez mon cousin Ousseynou Konaté pour lui notifier notre transaction à sa présence.

Le lendemain comme m’avait suggéré mon ami Cheikh Anta j’appel mon frère avec insistance avec l’appui de ma sœur qui est venu le même jour de Dakar. Une fois sur place je le mets sur le fait accompli et lui remets la comme avancée dans ce projet.

Ce dernier accepte ma proposition de prendre mon chantier et me suggère de lui faire un retour après avoir finaliser la transaction…Invraisemblablement mon grand frère est resté avec nous cette journée à notre plus grand bonheur ce qu’il n’a pas fait depuis plus de 2 ans. Cet acte m’a laissé croire un moment que mon ami avait vu juste dans cette politique de rapprochement.

La semaine est écoulée, je n’ai pas eu le retour de Cheikh Anta comme je n’ai pas cherché à le relancer sur le reliquat jusqu’à ce que mon frère m’interpelle au téléphone sur une intention de chantier au sein de la maison familiale…Une situation qu’a m’a totalement pris au dépourvue et invraisemblable, alors j’ai décidé de quitter Kaolack pour vérifier de moi-même.

A mon arrivée j’ai eu la surprise de découvrir que mon frère avait raison, j’ai constaté un pile de briques, du gravier et du sable en quantité devant la maison familiale….Intrigué j’appelle au téléphone mon ami Cheikh Anta pour des explication et c’est à son arrivé que j’ai véritablement compris que j’ai fais la plus grosse erreur de ma vie…parce que je ne parais plus reconnaitre mon ami, mais juste un étranger qui me semble avoir acheté un bien qu’il veut sécuriser selon ses dires…Seulement la ou il souhaite construire étant une chevauchement sur une bonne partie de la part de mon grand frère et ma grande sœur…En fait il venait tout simplement de couper la maison en deux sous prétexte que c’est la surface que je leur ait vendue.

Situation que je ne comprenais pas puisqu’il connait depuis le début les limites de notre partage, alors face à ce malentendu je lui ai suggéré que l’on annule tout bonnement la vente et que le weekend je lui ramènerait la somme déjà avancée.

A ma grande surprise le lendemain de mon retour à Kaolack je reçu l’appel de mon épouse qui m’informe qu’il yaurai un huissier de justice chez nous qui souhaitait me parler, celui-ci m’informe être venu pour une offre réelle de 1.900.000CFA représentant le reliquat de la transaction d’une maison avec la dame Mame Daba Faty et bien entendu je l’ai notifié qu’il ya déjà une large confusion sur cette transaction qui ne peut pour le moment aboutir et que de toute façon j’avais conclu avec cheikh Anta de l’annuler.

A mon arrivé à Thiès j’ai trouvé qu’il m’avait laissé un document de quelques pages que je me suis empressé de présenter à Maitre Séne avocat qui a son cabinet au Grand Standing, après lecture celui-ci me rassure qu’il va s’occuper de l’affaire.

A la semaine qui suit je suis revenu voir Me Séne qui m’informe que l’affaire est au tribunal avec un juge de mise en état…A partir de ce moment chaque fois que je me suis renseigné ce dernier me dit que l’affaire était en cours et qu’il avait la situation en main jusqu’à ce que je reçu encore la visite du même huissier qui m’informe que l’affaire à été jugé et que le tribunal m’aurait condamné à une perfection de la vente avec une astreinte de 100.000 FCFA par jour.

Après vérification je me suis rendu compte que le fond du dossier était la décharge, ces derniers ont exploités une erreur que j’ai commise en écriture qui a permis au tribunal de statuer à leur faveur mais aussi suite à la négligence de mon avocat qui pour des raisons que j’ignore à produit ses conclusions selon sa sensibilité et non sur les véritables faits.

Bien entendu j’ai changé d’avocat et essayé de me battre en fait plusieurs demandes d’appels…mais pour des raisons que j’ignore encore toutes mes tentatives d’appels sont rejetés par la forme…Chaque fois un élément va intervenir pour que mon appel soit irrecevable ou fort clos. ( je suis en mesure de fournir les documentations).

Et récemment la famille Diaw venue à démoli une bonne partie du bâti et aurait meme commencé des travaux de construction, je suis allé me plaindre à DSCOS qui a fait arrêter les travaux …Ensuite ils sont allés encore se plaindre au tribunal pour solder la somme de 50.000.000 FCFA cumul des astreintes que je leur dois, finalement le tribunal leur a octroyé 5.000.000 FCFA.

Pas plus tard que ce matin j’ai encore reçu l’appel du même huissier qui m’informe avoir encore un acte à me transmettre.

En vérité la famille est passé la semaine pour faire le constat des dégâts et aurait porté plainte au niveau du procureur de la république pour destruction de bien appartenant à autrui.

A travers cette correspondance, je souhaite avoir l’arbitrage et le conseil de personnes ou d’autorités susceptibles de m’aider dans cette affaire de justice qui parait respecter la forme et le fond mais en vérité tout le contenu est dans un vice de forme et porté apparemment par des personnes qui ont trompées l’appréciation du tribunal par des actes de mauvais foie et de manipulation.

Comptant sur votre notoriété je viens humblement vous demander de bien vouloir m’aider à trouver les pistes et voies légales pour que la loi soit lue dans cette affaire et s’il ya lieux les personnes responsables de cette manipulation soient identifiées et sanctionnées comme cela se doit.

Vous remerciant d’avance merci de recevoir mes sincères salutations.

Malick SOW

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