Dakar-Echo

Sur le fil

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Il a fallu de peu pour que l’équipe tunisienne commette un petit meurtre qui aurait pu installer un profond deuil dans ce charmant pays pas comme les autres.

Et bien entendu, le lynchage systématique des joueurs et de leur entraineur aux multiples tares et qui ne connait rien du tout du football.

En tout cas, c’était l’avis de millions de Sénégalais qui se réclament coaches quand l’équipe joue. Fort heureusement, à la place des mines d’enterrement, une petite folie s’est emparée des rues de la capitale.

La belle ambiance qui vous fait découvrir le vrai visage de la population. Son côté ludique, mais également le charme des femmes qui ont mis leur grain de sel ainsi que leur pincée canaille — oh juste ce qu’il faut ! — dans les rues de Dakar qu’elles ont enveloppé par leur grâce et leurs allures coquines.

Mais que de frayeurs! Nous voilà donc en final, dix-sept ans après celle perdue au Mali face au Cameroun. Ah, que le temps file vite.

Des souvenirs qu’il nous faudra ranger et se remettre au travail. Le temps qui nous sépare du vendredi 19 juillet, qui pourrait être un jour historique, doit se construire avec plus de réalisme et moins d’inconséquence. Bref, il faudra de vrais hommes – surtout au moment où l’on nous parle d’homosexuels.

Laver l’affront du second match de poule gagné par de vrais hommes, selon l’expression d’un joueur algérien.

Aux «lions« donc d’être plus virils pour enfin donner de l’espoir à un peuple qui semble se nourrir d’illusions depuis plus de cinquante ans.

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