Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck n’échappe pas aussi à la nouvelle donne. Pour cause, son patron est en perte de vitesse depuis la présidentielle de 2007 où il avait affronté son mentor Abdoulaye Wade, alors président de la République en quête d’un second mandat.
Arrivé deuxième à ladite présidentielle remportée par le Pape du SOPI dès le premier tour, l’ancien maire de Thiès avait commencé à connaître un déclin progressif qui écornait à chaque élection son électorat et son attrait politique. Le scrutin présidentiel de mars 2024 va consacrer la débâcle pour Rewmi qui se retrouve avec 0,90 pour cent des suffrages. La bérézina totale!
Que dire par ailleurs du Parti socialiste (Ps) qui peine à se relever depuis la perte du pouvoir en 2000 et qui n’a pas concouru aux deux derniers scrutins présidentiels, préférant être à la remorque du parti au pouvoir.
Le manque de leadership fort au sein du parti s’est précisé avec la disparition d’Ousmane Tanor Dieng et les petites bisbilles pour le contrôle de l’ancien parti au pouvoir de 1960 à 2000 contribuent à fragiliser davantage le Ps qui se retrouve relégué de fil en aiguille au rang des partis dits de contribution.
Que dire du Parti démocratique sénégalais (Pds) ? L’ancien parti au pouvoir qui est parvenu, au dernier scrutin présidentiel, à sauver la mise en soutenant la « Coalition Diomaye Président», après le rejet de la candidature de son porte-étendard Karim Wade, cherche aussi à se réinventer et à réinventer son style de leadership.
L’attrait que le Pape du Sopi exerçait sur les foules s’est dissipé avec le temps et Karim Wade, censé redorer le blason du PDS, ne surfe que sur le legs de son paternel et le génie politique de ce dernier pour maintenir la formation libérale au sein des partis leaders de la scène politique, en dépit des désertions et fractures qui ne cessent de fragiliser le parti au pouvoir de 2000 à 2012.
N C G
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