Point n’est besoin de porter des œillères ou de feindre de ne rien voir. Ce pays a été complètement pillé et l’économie dépecée sous le regard complice d’un homme insensible à la souffrance de son peuple. Durant plus de douze ans, Galsen a été pris en otage par une bande de gens pour qui tout était permis.
Et pourtant, ils se présentaient comme les plus justes, les plus vertueux, les plus républicains et les plus respectueux des lois du pays.
Poussant leur perfidie, ils prétendaient être les « protecteurs » de la République — de leurs fabuleux intérêts, oui ! -, jurant de ne pas la laisser à des aventuriers. Au prix de leur vie… On comprend mieux maintenant ce qui motivait leur funeste désir de s’éterniser au pouvoir.
Et quand l’ex- Chef qui s’est fendu d’une honteuse missive disait qu’il a bien tenu ce pays, on est agité par des envies de meurtres.
La lecture de la presse quotidienne provoque souvent un haut-le-cœur et montre combien ces gens jouaient avec l’argent du contribuable, outrepassant leurs missions pour considérer les établissements qu’on leur avait confiés comme leurs propres entreprises, rivalisant de générosité, distribuant des millions, en veux-tu, en voilà, à des parasites et des amis et coquins.
Des gens qui tiraient le diable par la queue il y a douze ans et dont le seul mérite est souvent d’être des proches du prince se retrouvent avec des butins colossaux.
L’affaire concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) dont le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qu’on disait pourtant inexistant et ayant valu l’invalidation de la candidature d’un opposant en plus de dizaine de morts nous paraît absurde.
Des pratiques mafieuses qui ont fait couler des entreprises pendant que de bienheureux s’enrichissaient de façon indue. Et chaque jour de nouvelles révélations montrent le cynisme de ces personnes que rien ne retenait.
La forfaiture de ces auteurs de « génocides » financiers ne doit pas rester impunie. Pour l’exemple, il faudrait que tous ces bandits à col blanc goutent au confort de nos prisons.
KACCOOR BI – LE TEMOIN
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