PresseTunisie

Reporters sans frontières (RSF) appelle à préserver les garanties de la liberté de la presse en Tunisie

– Selon un rapport publié par Reporters sans frontières (RSF) sous le titre : « Journalisme en Tunisie : l’heure de vérité ».

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a appelé, mercredi, le président tunisien Kaïs Saïed à préserver les garanties constitutionnelles de la liberté de la presse dans le pays.

C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Organisation internationale (basée à Paris), intitulé : « Journalisme en Tunisie : l’heure de vérité ».

« Nous sommes extrêmement inquiets de ce virage autoritaire qui impacte directement la presse tunisienne. Outre le fait qu’elle est l’acquis immédiat de la révolution, une presse libre et indépendante est indissociable de l’avenir de la démocratie tunisienne », a déclaré le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.

Deloire a appelé, dans ce contexte, le président de la République Saïed « à s’engager résolument à préserver et à respecter les garanties constitutionnelles et les engagements internationaux de la Tunisie en faveur de la liberté de la presse et de l’information ».

Et le secrétaire général de RSF d’ajouter : « la presse libre et indépendante est le fruit de la révolution tunisienne, et par conséquent elle est liée à l’avenir de la démocratie dans le pays ».

« Saïed a renversé l’équation quand il a pris tous les pouvoirs en main le 25 juillet. Suite à quoi, le taux des violations contre la presse est monté en flèche », a-t-il poursuivi.

Selon le même rapport, « les scènes de violence lors des manifestations du 14 janvier, l’organisation n’ont fait que confirmer les inquiétudes quant au réel engagement du chef de l’Etat en faveur de la liberté de la presse ».

Mardi, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Mahdi Jelassi, a qualifié lors d’une conférence de presse le traitement sécuritaire de « brutal et violent » lors des manifestations, appelant le président de la République a présenter ses excuses auprès des victimes (journalistes et protestataires).

La Tunisie traverse une crise politique depuis le 25 juillet dernier, date à laquelle des mesures exceptionnelles ont été imposées, dont notamment le gel des compétences du Parlement, la promulgation des lois par décrets présidentiels, la révocation du chef du gouvernement et la nomination d’un nouveau gouvernement.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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