Chronique

Putrefaction

On a l’impression que la vie dans ce charmant pays se réduit à la politique politicienne. Pour le moment, la bête à abattre reste le leader de Pastef.

Il est devenu un véritable fonds de commerce pour l’armée mexicaine. Insidieusement, ils veulent lui faire porter les oripeaux de voyou, fractionniste, séparatiste.

Bref, il serait le plus grand criminel aux mains tachetées de sang. La dizaine de morts des évènements de mars 2021, c’est lui et personne d’autres.

Du moins, à les en croire. On se fiche de l’enquête diligentée par le Chef et qui semble être rangée dans les tiroirs de l’oubli.

D’ailleurs pas besoin de chercher des délinquants, ce serait enrichir des plaisantins comme dans la crise casamançaise. Le fautif, c’est Sonko qu’il faut exterminer sans état d’âme.

La vie politique de ce pays de paradoxes se résume ainsi entre de grotesques accusations, une transhumance politique honteuse et des règlements de comptes pour éliminer des adversaires.

Pendant ce temps, la société sénégalaise est dans une phase de dérèglement généralisé. Voire de putréfaction morale. Un pays au corps malade. Pas économiquement, mais socialement.

Des femmes tuent bêtement sans aucune raison valable. Un nourrisson est jeté dans un puits avec la complicité de sa tante.

Un crime savamment prémédité par des femmes dont la grand-mère et la coépouse de la mère de l’enfant.

Beaucoup de crimes portant la signature de femmes ont été commis dans notre pays durant les mois de février et mars.

De tout cela, nos féministes enragées, pour qui tous les hommes sont des salauds, ne pipent mot. Leur grand problème étant l’homme, lui-même, pour des raisons qu’elles sont les seules à savoir.

L’autre problème qui ne semble pas constituer une préoccupation sociétale pour nos dirigeants, c’est le grand nombre de suicides dont les victimes sont pour la plupart des jeunes.

Deux cas ont été dénombrés rien que ce weekend end et cinq durant la semaine écoulée. Des phénomènes devenus récurrents dans ce charmant pays. Est-ce le signe d’une société en putréfaction morale ?

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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