Billet

Provocation

Après Diary et Mbougar, le sieur Sarr se révèle à nous avec des positions anti Islam. Par petites touches, ils s’essaient à saper les croyances religieuses de la majorité des Sénégalais. Nos élites sont visées par les assauts occidentaux avec cette culture anti valeur musulmane.

Pourtant ils sont tous nés dans des familles musulmanes. Mais leur éducation islamique comporte certainement des failles qu’il sera ardu de corriger.

Happées par l’Occident, certaines de nos élites ne craignent plus de toiser nos marabouts. Avec des réflexions malheureuses découlant d’une ignorance criarde des règles de l’Islam. Ne pas donner la main ne peut et ne pourrait faire cas de vœu de chasteté.

Nous pouvons convoler autant de fois qu’il est permis ce que ne peuvent digérer les Occidentaux. En quoi les Occidentaux doivent-ils nous imposer ce que notre religion nous interdit ? La Charia a réglé le problème de l’héritage depuis des siècles mais la contestation grouille par des acteurs issus de notre milieu.

Des interprétations démagogiques de nos lois fusent de par- tout et si l’on n’y prend pas garde, ça ira crescendo. L’éducation religieuse de nos élites fait défaut chez certains. L’apprentissage du Coran par le français ne nous donnera jamais des érudits ! Nos filles pour la plupart sont laissées en rade.

Sans connaissances, la pratique quotidienne de notre religion fera défaut. Naitre dans une famille musulmane ne fera pas forcément de bons fidèles. Des étudiants instruits et éduqués, ici ou à l’extérieur est le rêve de beaucoup de pères de famille qui ne font pourtant rien, pour la plupart, dans ce sens.

L’appartenance à une confrérie facilitait jadis cette éducation islamique. De nos jours, des carences notoires sont remarquées dans cette formation où des pratiques rédhibitoires sont régulièrement signalées. Très peu de familles confient leurs rejetons aux serignes-daaras pour entamer leur éducation religieuse.

Très tôt, les marmots fréquentent les écoles préscolaires. Où ils apprennent à danser et à parler français plus qu’arabe. Des élites issues de familles religieuses sont peut être épargnées de cette catastrophe patente mais la grande masse ne fait que véhiculer, sensiblement ou insensiblement, la culture toubab.

Ce qui est formidable en Islam quelle que soit la faute commise sauf l’unicité de Dieu, tu peux récolter le pardon divin en faisant sincèrement ton mea culpa. Notre religion clame la tolérance et la positivité.

Moussa Kamara

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

Articles Similaires

1 sur 5

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *