Le nouveau gouvernement sénégalais sera connu « aux environs de dix-huit heures et dix-neuf heures », a affirmé samedi 17 septembre son chef.
Après s’être entretenu en privé avec le président e la république qui vient de le nommer au poste de premier ministre, Amadou Ba s’est adressé à ses compatriotes. Il était accompagné du secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba, qui l’a introduit en louant sa « compétence », son« engagement », son « efficacité » et son « dévouement ».
Dans ses premiers mots en public, Amadou Ba a précisé que le chef de l’Etat l’a « appelé ce matin et a décidé de (le) nommer Premier ministre ». En réponse, il dit avoir accepté de « l’aider dans la mise en œuvre de sa vision déclinée à travers le Plan Sénégal émergent (PSE) et assurer la coordination à ses côtés, sous son autorité, de l’action du gouvernement ».
Le nouveau premier ministre a remercié le chef de l’Etat pour cette « confiance renouvelée ». Depuis sa première élection à la présidence du Sénégal en 2012, Macky Sall l’a nommé à plusieurs fonctions de direction et ministérielles. Amadou Ba a été, tour à tour, été directeur général des Impôts, ministre de l’Economie et des Finances, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan et ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
« Le président de la République a toujours eu confiance en moi. Il n’a cessé de me magnifier cette confiance », a dit reconnaissant le nouveau chef du gouvernement, âgé de 61 ans. Militant de la première heure de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, et grand commis de l’Etat formé à l’Ecole nationale d’administration (Ena) dans la section des inspecteurs des impôts, Amadou Ba a pour ambition de mettre en œuvre « avec succès » la vision du chef de l’Etat déclinée « dans les axes deux et trois » du Plan Sénégal émergent (PSE).
Dans un discours à la nation prononcé vendredi soir, le président Macky Sall a affirmé que « les priorités majeures que le Sénégal a fixées se déclinent à travers l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, la stabilité des prix, la sécurité, le logement, l’assainissement, l’éducation, la formation professionnelle, d’insertion, d’entreprenariat et d’emploi ».
Le nouveau Premier ministre a précisé, samedi, que « tout ceci (doit se faire) dans un Etat de droit ».
Oumar Dembélé
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