Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a annoncé vendredi qu’il se « retirerait », suite à la défaite de son parti aux élections législatives selon les premiers décomptes.
« Je souhaite féliciter l’opposition pour sa victoire et concéder l’élection », a déclaré le chef de l’État sortant lors d’une conférence de presse.
Sa formation politique, le parti démocratique du Botswana (BDP), dirigeait ce pays africain riche en diamants depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1966.
Les résultats du scrutin de mercredi devraient être confirmés par la commission électorale dans le courant de la journée de vendredi, mais les premiers décomptes ont montré que trois partis d’opposition avaient remporté ensemble au moins 31 des 61 sièges de l’assemblée législative nationale.
Selon le système électoral du Botswana, le premier parti à obtenir 31 sièges est déclaré vainqueur et son candidat est installé à la présidence.
Masisi, qui avait pris ses fonctions en 2018, a assuré qu’il allait « démarrer toutes les procédures administratives pour faciliter la transition ».
« Nous sommes tout à fait heureux de nous retirer pour devenir une opposition loyale qui demande des comptes au gouvernement », a affirmé le dirigeant de 63 ans.
Le parti d’opposition de gauche Umbrella for Democratic Change (UDC), dirigé par l’avocat des droits humains et diplômé de Harvard Duma Boko, a obtenu plus de 24 sièges, a indiqué à l’AFP Mike Keakopa, un responsable de cette formation qui vise la victoire.
Les deux autres partis d’opposition, Le Parti du Congrès du Botswana (BCP) et le Front patriotique du Botswana, ont obtenu ensemble une douzaine de sièges.
Laisser un commentaire