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Les six militaires français qui étaient retenus à l’aéroport de Bata en Guinée équatoriale ont été libérés

Ils étaient bloqués depuis le mercredi 28 juillet à l’aéroport de Bata, où ils s’étaient posés pour se ravitailler en carburant.

Les six militaires français retenus depuis mercredi 28 juillet à l’aéroport de Bata, la capitale économique de Guinée équatoriale, où ils avaient posé leur hélicoptère pour se ravitailler en carburant, ont été autorisés à quitter le territoire vendredi 30 juillet au soir, a indiqué à l’AFP l’armée française.

«L’hélicoptère qui était bloqué à Bata vient d’atterrir à Libreville», la capitale du Gabon voisin, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major des Armées, le colonel Pascal Ianni. «Les six militaires se sont posés vendredi à 22H00 (21H00 GMT) avec leur hélicoptère», a assuré une source militaire française.

Les six militaires s’étaient posés mercredi à Bata, car leur hélicoptère «n’avait plus de pétrole», selon le colonel Pascal Ianni. «On se retrouve face à un incident tel qu’on en a déjà connu. Ils retiennent l’hélicoptère et l’équipage», avait-il poursuivi.

Selon le ministère de l’Aviation civile de Guinée équatoriale, cité jeudi par l’agence officielle, «cet hélicoptère n’avait pas de permis ni d’autorisation pour survoler l’espace aérien équato-guinéen et bien moins pour atterrir à l’aéroport de Bata».

Le ministère avait dénoncé une «violation grave des normes internationales de l’aéronautique, une provocation directe et une attaque contre la sécurité nationale». Les militaires français ont été entendus au commissariat central de Bata, avait affirmé mercredi soir la radio d’État équato-guinéenne TVGE.

Un hélicoptère non armé
L’hélicoptère qui avait été bloqué, de type Fennec, non armé, effectuait une liaison logistique entre Douala, capitale économique du Cameroun, et Libreville, capitale du Gabon, qui abrite la base militaire des Éléments français dans ce pays.

Cet incident coïncide avec une décision mercredi de la justice française condamnant définitivement dans un volet de l’affaire des «biens mal acquis» le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorin, 52 ans, fils du président Teodoro Obiang Nguema, qui dirige d’une main de fer depuis 42 ans ce pays d’Afrique centrale. Les autorités équato-guinéennes ont dénoncé une décision «partiale et discriminatoire» et une «farce judiciaire».

Lundi, la Guinée équatoriale avait annoncé la fermeture de son ambassade à Londres après des sanctions, considérées par Malabo comme «illégales», imposées pour des faits de corruption par le Royaume-Uni contre M. Obiang.

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