Le corps d’un migrant sénégalais, retrouvé sur le rivage de la plage de La Zarsa, à San Francisco Ixhuatán, dans la région de Tehuantepec, attend d’être rapatrié dans son pays d’origine, a confirmé le bureau du procureur général de l’État d’Oaxaca (FGE0).

Abdoulaye Diop, Consul de la République du Sénégal au Mexique, a confirmé que le corps retrouvé le week-end dernier au large des côtes de l’Isthme de Tehuantepec, correspond à l’un de ses compatriotes, qui voyageait probablement dans le groupe de migrants de la petite embarcation qui a fait naufrage à la frontière entre Oaxaca et Chiapas.

Dans des déclarations à la presse, le diplomate a espéré que les conditions météorologiques permettraient au groupe Beta de l’Institut national des migrations et au personnel du Secrétariat de la Marine de reprendre les recherches en eaux libres de l’embarcation transportant un total de 27 migrants, 17 d’origine sénégalaise et le reste d’autres nationalités.

Selon le représentant des nations africaines, les migrants avaient embarqué il y a une semaine au Chiapas pour se rendre à Juchitán de Zaragoza.

Naufragio deja un migrante muerto y 26 desparecidos en Oaxaca.
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— Megacanal Istmo (@MeganoticiasSCR) August 8, 2023

Le week-end dernier, le corps sans vie d’un migrant sénégalais a été retrouvé à Ixhuatán.

L’enquête a permis de retrouver l’identité de la victime, qui révèle son origine africaine.

📌CÓNSUL DE SENEGAL ACUDE A OAXACA ANTE NAUFRAGIO MIGRANTE

Ramón Bragaña, corresponsal de @Milenio en Oaxaca, detalla lo que se sabe del naufragio y la atención que las autoridades dan al caso. El mal clima ha complicado la búsqueda.👇🏻pic.twitter.com/XOvyViLB92

— Alejandro Domínguez (@AlexDominguezB) August 9, 2023

Il convient de rappeler qu’en juin dernier, trois migrants originaires du Burkina Faso et un de Guinée sont morts dans un accident de la route alors qu’ils circulaient en moto-taxi ; les quatre corps ont été enterrés dans le cimetière de Ciudad Ixtepec, conformément à la tradition musulmane.

Le consul a reproché à l’INM de ne pas respecter les protocoles internationaux, signés par l’Etat mexicain, « afin de permettre le libre transit des migrants sur le territoire mexicain », ce qui explique que de nombreuses personnes se mettent en danger, au péril de leur vie.