La Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) vient de publier sa note de conjoncture.
A la fin juin 2024, la gestion budgétaire a été marquée par une augmentation de la mobilisation des recettes, associée à une hausse des dépenses.
Ainsi les ressources globales (hors dons en capital) sont évaluées provisoirement à 1855,6 milliards, soit une hausse de 4,5% par rapport à fin juin 2023.
Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont améliorées de 3,1% pour s’établir à 2232,5 milliards.
S’agissant des ressources (hors dons en capital), elles sont composées de recettes fiscales pour 1775,7 milliards et de recettes non fiscales à hauteur de 80 milliards. Il convient de noter que des dons budgétaires n’ont pas été reçus à fin juin 2024.
La progression des ressources est attribuable à la hausse des recettes fiscales (+7,2%), atténuée par le repli des recouvrements de recettes non fiscales (‐22,3%).
S’agissant des recettes fiscales, elles se sont confortées de 119,3 milliards, sous l’impulsion, notamment, des recouvrements de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu, de la TVA intérieure hors pétrole et de l’Irvm/Ircm qui se sont consolidés, respectivement, de 54,2 milliards, 9,7 milliards, 19,8 milliards et 14,6 milliards pour se situer, respectivement, à 357,2 milliards, 322,2 milliards, 193 milliards et 54,6 milliards.
Les bons points des Impôts et de la Douane
Ce dynamisme a été renforcé par les recettes recouvrées au cordon douanier. En effet, les droits de porte et la TVA à l’import ont progressé, respectivement, de 7,7 milliards et 16,7milliards pour ressortir à 177,0milliards et 304,0 milliards.
En revanche, des replis ont été enregistrés au niveau des recouvrements de la TVA intérieure sur le pétrole, de la taxe sur les activités financières et du prélèvement sur le secteur de l’énergie (Pse) qui se sont repliés, respectivement, de 52,9 %, 12,1% et 35,6 % pour se situer à 8,6 milliards, 38,4 milliards et 5,9 milliards.
Quant au recul des recettes non fiscales chiffré à 22,3 %, il est imputable essentiellement à la baisse des recouvrements des revenus du domaine (‐33,4 %) et des dividendes (‐55,4 %).
Concernant les dépenses publiques (hors celles financées.sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 2232,5 milliards à fin juin 2024, contre 2165,5 milliards un an auparavant. Cette situation est liée à la progression de la masse salariale et des intérêts sur la dette publique qui ont augmenté, respectivement, de 12,6 % et 40,9 % pour ressortir à 709,9 milliards et 395,6 milliards.
Toutefois, la tendance haussière a été atténuée par le recul de 11,9 % (‐107,1 milliards) des autres dépenses courantes et de 5,8 % (‐20,4 milliards) des investissements financés sur ressources internes.
Avec Libération
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