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Les Rams s’offrent un 2e Super Bowl au terme d’un thriller hollywoodien, 23-20 face aux Bengals

Et Cooper Kupp capta la passe de Matthew Stafford pour le touchdown à 85 secondes de la fin: les Rams ont remporté le deuxième Super Bowl de leur histoire, en battant (23-20) les Bengals, au terme d’une finale au suspense insoutenable, dimanche.

« Je suis tellement fier de cette équipe. Il y a tellement de nos gars méritants, qui se sont donnés cœur et âme pour ce groupe. Ce match c’est l’histoire de notre saison. On a eu des hauts et des bas, mais nous avons réussi », a commenté le quarterback.

Ainsi s’achève la saison de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), dans la lignée de play-offs exceptionnels marqués par des scénarios de matches incroyables. Et, comme dans un film hollywoodien au sein du SoFi Stadium de L.A., ce Super Bowl, 56e du nom, a aussi connu son lot de rebondissements.

Sacrés une première fois en 2000, quand la franchise était installée à Saint-Louis (Missouri), les Rams succèdent au palmarès aux Buccaneers, qu’ils avaient éliminés mi-janvier, accélérant sans le savoir encore le départ à la retraite du légendaire Tom Brady, septuple champion.

Cette victoire surprise était en soi une revanche prise sur le légendaire quarterback, qui les avait privés du titre en 2018, remportant alors sa sixième bague avec les New England Patriots.

Et comme Tampa Bay l’an passé, les Rams sont parvenus à être sacrés dans leur antre.

Beckham Jr. blessé
Pourtant, ils n’ont pas vraiment eu l’impression d’évoluer à domicile tant le SoFi à 5,5 milliards de dollars, rempli par 70.000 spectateurs, était tigré d’orange et noir, les fans des Bengals l’emportant aux décibels.

Si ce n’étaient le soleil, les 30 degrés Celsius ambiants et le tout show-business présent, de The Rock, qui a présenté au micro les deux équipes, à Jennifer Lopez, en passant par Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O’Neal, Sean Penn, Samuel L. Jackson, Charlize Theron et Ye (Kanye West), visage totalement recouvert d’un voile noir, on se serait cru dans l’Ohio.

Le début de match ne fut cependant pas à l’avantage des Bengals, puisque Stafford a offert deux touchdowns, aux premier et deuxième quart-temps, à Odell Beckham Jr, puis à Cooper Kupp, déjà lui, après une série d’attaques variées qui ont donné le tournis à la défense adverse (13-3).

Cincinnati a répondu immédiatement. Joe Burrow après quelques premiers bons « drives », a combiné avec le running-back Joe Mixon qui a joué les quarterbacks et trouvé Tee Higgins pour le touchdown (13-10).

Aussitôt relancé, le match a alors connu un gros tournant, quand Beckham Jr s’est blessé tout seul au genou gauche. En octobre 2020, alors qu’il évoluait avec les Cleveland Browns, il avait été victime d’une rupture des ligaments croisés contre ces mêmes Bengals. Cette malédiction a momentanément mis KO les siens.

Burrow saqué huit fois
Car après le show de la mi-temps, au top du hip-hop, avec Dr. Dre, Eminem, Snoop Dogg, Mary J. Blidge, Kendrick Lamar, et 50 Cent en invité surprise, Cincinnati a effectué un début de seconde période tonitruant.

Dès son premier lancer, Burrow a envoyé le genre de passe « hallelujah » qu’on tente généralement en ultime recours et, 75 yards plus loin, Tee Higgins, auteur d’un doublé, l’a captée pour aller au touchdown. Une action superbe quoique entachée d’une faute non sifflée, le receveur ayant dans sa course attrapé la grille du casque de son défenseur (17-13).

L.A. allait mal et Stafford était intercepté une deuxième fois. Mais ses défenseurs ont tenu la maison Rams, faisant subir l’enfer à Burrow, saqué sept fois, record égalé pour un Super Bowl. Et chaque buteur a fait son job: Evan McPherson, à 100% comme depuis le début des play-offs a porté le score à 20-13 pour les Bengals, réduit ensuite à 20-16 par Matt Gay.

Le dernier quart-temps fut au cordeau et, finalement, Stafford a trouvé Kupp, logiquement désigné MVP.

« Ils ont tous les deux repris vie. Nos meilleurs joueurs ont brillé le plus quand il le fallait et c’est pour cela que nous avons réussi », leur a rendu hommage Sean McVay, plus jeune entraîneur à remporter un Super Bowl à 36 ans.

Pour Cincinnati, cette défaite en finale est la troisième après celles concédées en 1982 et 1989 contre les San Francisco 49ers. Probablement la plus dure à encaisser.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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